vendredi, décembre 29, 2006

Le Gouvernement peut-il continuer à soutenir les meurtriers d’un citoyen canadien?

Honorable Peter MacKay,
Ministre des Affaires Etrangères


Excellence Monsieur le Ministre,

En réponse à notre correspondance du 09 septembre 2006 adressée au Très Honorable Stephen Harper, lui demandant de prendre des actions contre le groupe terroriste génocidaire PALIPEHUTU-FNL responsable du meurtre d’un citoyen canadien, le Cabinet du Premier Ministre nous a référés à Votre Excellence pour la suite de notre lettre.
Aussi, voudrions-nous demander encore une fois au gouvernement canadien de tout faire pour que ce crime qui est resté impuni pendant longtemps soit jugé : il s’agit du meurtre d’Arthur Kabunda et de 20 autres passagers qui voyageaient avec lui dans le bus Titanic. Le crime a eu lieu le 28 décembre 2000 au Burundi et c’est l’organisation terroriste génocidaire PALIPEHUTU-FNL qui l’a commis

En effet, il s’est déjà passé une bonne période depuis que ce cas a été porté à l’attention des autorités canadiennes et par plusieurs intermédiaires. Avant les correspondances que notre organisation à adressées aux membres du gouvernement (au Ministre des Affaires Etrangères le 28 décembre 2002, puis à la Primature le 19 mars et le 9 septembre 2006), l’Honorable Yvon Godin s’était déjà adressé au Parlement Fédéral à ce sujet en date du 12 février 2001 http://www.parl.gc.ca/37/1/parlbus/chambus/house/debates/011_2001-02-12/HAN011-E.htm.

Quand le gouvernement du Canada a demandé que soient punis les assassins de Zara Kazemi, la journaliste irano-canadienne morte en prison dans son pays d’origine, notre organisation nourrissait l’espoir que la requête suivante serait adressée aux autorités burundaises au sujet de feu Arthur Kabunda. Malheureusement, le Canada a par la suite apporté un soutien total aux assassins d’Arthur Kabunda et à leurs associés. En effet, en dépit de la notoriété de la coopération entre le CNDD-FDD et le PALIPEHUTU-FNL dans l’entreprise génocidaire contre la minorité tutsi http://www.un.org/Docs/sc/letters/1998/sglet.htm le Canada a approuvé l’accession du CNDD-FDD au pouvoir et a par la suite appelé à des négociations avec le PALIPEHUTU-FNL. Il a maintenu sa position même après que le groupe eut revendiqué le massacre de centaines de réfugiés tutsi sans défense http://www.justicetribune.com/index.php?id=2741&page=v2_article&langue=2.

Excellence Monsieur le Ministre,

Dans les conditions actuelles, qui sont une conséquence de la complaisance de la communauté internationale avec des criminels burundais, le Canada ne peut pas escompter obtenir du Burundi le rapport tant attendu de l’enquête dans le massacre des passagers du bus Titanic. Le pays est gouverné par le CNDD-FDD, une organisation qui, au moment du meurtre d’Arthur Kabunda par le PALIPEHUTU-FNL, était lié à ce dernier par un accord de coopération. Et comme le CNDD-FDD a accédé au pouvoir sous les auspices de l’ONU, lequel est présentement occupé à finaliser la fusion de ces deux groupes génocidaires en un seule corps dirigeant le Burundi, le groupe au pouvoir affiche une arrogance sans limites et se livre de ce fait à l’emprisonnement, à la torture et à l’assassinat des opposants http://hrw.org/english/docs/2006/12/09/burund14802.htm

C’est pourquoi :
considérant la tendance soutenue de la communauté internationale à minimiser les crimes de l’organisation terroriste génocidaire PALIPEHUTU-FNL et des ses semblables au pouvoir,

compte tenu de l’amnistie des criminels contre l’humanité, de la persécution des figures de l’opposition burundaise et des journalistes de la presse libre qui caractérisent le régime burundais actuel,

Nous estimons qu’il est plus que temps que le Canada pose des actes concrets qui aideraient à traduire en justice les meurtriers d’Athur Kabunda et des ses compagnons d’infortune du bus Titanic.

Nous implorons encore une fois le gouvernement canadien à guider la communauté internationale afin qu’elle prenne le PALIPEHUTU-FNL et le CNDD-FDD pour ce qu’ils sont réellement : des organisations criminelles à dissoudre et dont la place des leaders est la prison

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre considération très distinguée.

Emmanuel Nkurunziza,

Secrétaire,
AC Génocide Canada, Toronto Branch
621-12 St Dennis Drive
Toronto, Ontario.
M3C 1G3
Telephone: 647 436 3583

CAN THE CANADIAN GOVERNMENT STILL SUPPORT THE MURDERERS OF A CANADIAN CITIZEN?

The Honourable Peter MacKay,Minster of Foreign Affairs

Dear Minister,

In response to our September 9, 2006 letter to The Right Honorable Stephen Harper, requesting action against the PALIPEHUTU-FNL terror organization, which is responsible for the murder of a Canadian citizen, The Office of the Prime Minister has referred us to Your Excellency for follow up.

Therefore, we would like to reiterate our request for an intervention of the Canadian Government in this years old, unpunished crime: the murder of Arthur Kabunda and twenty other passengers of the Titanic bus, among whom were children aged less than 5 years. The attack occurred on December 28, 2000 in Burundi and it was carried out by the PALIPEHUTU-FNL terror organization.

The case was brought to the attention of the Canadian authorities long ago and from different voices. Before the letters from our organization to the Canadian Government (to the Minister of Foreign Affairs on December 28, 2002; and to The Prime Minister on March 19 and September 7, 2006); the Honorable Yvon Godin had addressed the Canadian parliament about the issue on February 12, 2001 http://www.parl.gc.ca/37/1/parlbus/chambus/house/debates/011_2001-02-12/HAN011-E.htm

When the Canadian Government asked for the punishment of the murderers of Zara Kazemi, the Iranian-Canadian journalist who was killed while in custody in her country of origin, our organization hoped that the next request would be to the Government of Burundi in regard to the murder of Arthur Kabunda. On the contrary, Canada pledged full support to the enthronement Arthur Kabunda’s murderers and their associates. In spite of the well-known cooperation between the two criminal groups in the genocide against the Tutsi minority http://www.un.org/Docs/sc/letters/1998/sglet.htm , Canada approved the access to power of CNDD-FDD and encouraged negotiations with PALIPEHUTU-FNL, even after the latter group had claimed responsibility for the massacre of hundreds of defenseless refugees http://www.justicetribune.com/index.php?id=2741&page=v2_article&langue=2.

Dear Minister,

Under the current situation, which is itself the results of the international community complacency with Burundian criminals, Canada cannot receive from Burundi the long-promised investigation report on the Titanic massacre. The country is governed by CNDD-FDD an organization which, at the time of Arthur Kabunda’s murder by PALIPEHUTU-FNL, was bound with this same group by a cooperation agreement. As they were paradoxically helped to power by the UN, which is presently supervising the merger of the CNDD-FDD with PALIPEHUTU-FNL into one and same ruling body, the incumbent regime is so arrogant that it is arresting, torturing and killing opponents http://hrw.org/english/docs/2006/12/09/burund14802.htm


For all these reasons:
considering the international community’s tendency to over-regarding the crimes committed by the PALIPEHUTU-FNL terror organization and their accomplices in office,

given the ongoing persecution of opposition figures, the general crackdown on the free press, together with the amnesty granted to criminals against humanity, which characterize both the incumbent CNDD-FDD regime,

We believe it is high time Canada made concrete moves that would bring to justice the murderers of Arthur Kabunda and his fellow passengers.

We therefore beg the Canadian Government to lead the international community in taking PALIPEHUTU-FNL and the ruling CNDD-FDD for what they really are: criminal organizations to be disbanded and whose leaders’ place is in the docks.

Yours sincerely,

Emmanuel Nkurunziza,

Secretary,
AC Génocide Canada, Toronto Branch
621-12 St Dennis Drive
Toronto, Ontario.
M3C 1G3
Telephone: 647 436 3583

samedi, septembre 09, 2006

DEMANDE D'INTERVENTION POUR METTRE FIN A L'INSTITUTIONALISATION DU GENOCIDE

Au Très Honorable Stephen Harper,
Premier Ministre du Canada


Avec l'Assurance de notre plus haute considération


Excellence Monsieur le Premier Ministre,

Nous avons l'honneur de vous faire part de notre inquiétude face à l'institutionalisation du genocide et des crimes contre l'humanité comme moyen de conquête du pouvoir au Burundi, et solliciter votre intervention pour mettre fin à cette violation du droit international et de la morale universelle dont le Canada est le principal défenseur.

En effet, nous venons d'apprendre que suite à un accord signé à Dar es-Salaam en Tanzanie, Agathon Rwasa et son groupe terroriste génocidaire PALIPEHUTU-FNL dont les crimes de guerre sont internationalement connus, vont intégrer les institutions gouvernementales du Burundi où trônent déjà leurs pairs du CNDD-FDD.

Excellence Monsieur le Premier Ministre,

Dans notre correspondance du 19 mars 2006, nous vous avions interpellé pour vous présenter la nature génocidaire du régime en place à Bujumbura qui est dirigé par le CNDD-FDD, une organisation ayant commis le génocide contre la minorité tutsi du Burundi en collaboration du PALIPEHUTU-FNL. Les deux font partie d'un réseau génocidaire international opérant dans les grands lacs est-africains comme l'atteste le rapport S/1998/777 établi par une Commission d'enquête des Nations Unies http://daccessdds.un.org/doc/UNDOC/GEN/N98/243/03/IMG/N9824303.pdf?OpenElement
Agathon Rwasa a été dénoncé par ses propres troupes, qui lui accusent de graves violations systématiques des droits de l'homme dont l'enrolement militaire des enfants et la décapitation de paisibles paysans hutus soupçonnés de désobeissance.

En date du 28 décembre 2000, le groupe génocidaire PALIPEHUTU-FN dirigé par le même Agathon Rwasa avait 'attaqué à Mageyo un bus de transport civil, tuant un citoyen canadien Arthur Kabunda, ainsi que 20 autres passagers innocents dont des femmes et des enfants de moins de 5 ans. A cette époque, le Gouvernement du Canada avait demandé aux autorités burundaises d'enquêter sur les circonstances de cette attaque et de lui en communiquer les résultats." A notre connaissance, la réponse se fait toujours attendre (cfr Correspondance du 18 mars 2003 du Ministre des Affaires Etrangères et du Commerce International en réponse à une correspondance lui adressée par AC GENOCIDE Canada le 28 décembre 2002) .

3. En date du 13 aout 2004, le groupe génocidaire PALIPEHUTU-FN du même Agathon Rwasa a massacré au moins 152 tutsi congolais dans leur camp de refugiés de Gatumba dans l'ouest du Burundi http://www.justicetribune.com/index.php?id=2741&page=v2_article&langue=2 . Bien que le PALIPEHUTU-FNL ait revendiqué le crime, et qu'un mandat d'arrêt international eut été émis contre Agathon Rwasa, ce dernier n'a jamais été appréhendé sous prétexte que son arrestation compromettrait les negociations de paix au Burundi. Nous estimons que cet argument est contraire au droit international et à la morale universelle. Nous pensons en effet que, au Burundi comme partout dans le monde, la voie vers la paix passe non pas par l'amnistie mais plutôt par l'inculpation et le jugement de toutes les personnes accusées de génocide, de crimes de guerre et d' autres crimes contre l'humanité, crimes impardonnables par ailleurs. Nulle part dans l'histoire du monde, le compromis avec des criminels non repentis n'a conduit à la paix.

Nous espérons que le Canada qui dirige une coalition internationale se battant contre le terrorisme en Afghanistan ne va pas cautionner de telles contradictions. Faut-il en effet se rappeler que tous comme les integristes tallibans en afghanistan, le PALIPEHUTU-FNL d'Agathon Rwasa a massacré des milliers de personnes innocents sur base d'interprétations ethnico-rasciste de la foi chrétienne.

Nous demandons au Canada d'user de son influence pour amener la communauté internationale à traduire en justice les nombfreux génocidaires et autres criminels contre l'humanité qui peuplent les institutions burundaises. Ces derniers continuent à violer massivement les droits de l'homme comme en témoigne la récente campagne d'emprisonnement des journalistes, des politiciens et des personalites de la société civile. Cet emprisonnement a été suivi d'actes de torture des seuls membres de l'ethnie tutsi parmi les personnes arrêtées.

Nous nous attendons à ce que Votre Excellence revoie tous les actes posés précédemment par le Gouvernement du Canada et qui allaient dans le sens de la reconnaissance et du soutien du régime dirigé par des organisations comme le CNDD-FDD en collaboration avec le FRODEBU coupable lui aussi de genocide contre la minorité tutsi du Burundi http://daccessdds.un.org/doc/UNDOC/GEN/N96/215/71/IMG/N9621571.pdf?OpenElement .

Nous aimerions savoir si les autorités burundaises auraient donné des résultats de l'enquête sur les circonstances de l'assassinat du citoyen canadien Arthur Kabunda par le groupe terroriste génocidaire PALIPEHUTU-FNL, ainsi que la suite que le gouvernement du Canada y aurait réservée pour rendre justice aux ayant droit du défunt.

Veuillez agreer, Excellence Monsieur le Premier Ministre, l'expression de notre très haute considération

Pour AC GENOCIDE Canada, Antenne Régionale de Toronto

Emmanuel Nkurunziza,
Secrétaire

lundi, août 14, 2006

COMMUNIQUE NUMERO 005/2006

IL Y A 18 ANS, le groupe terroriste PALIPEHUTU-FNL lançait ses premières massacres à grande échelle contre la minorité tutsi. C’était au nord-est du Burundi, dans les communes de Ntega et Marangara, quand, à partir du 14 aout 1988 et dans les semaines qui ont suivi, des milliers de tutsi innocents furent massacrés sélectivement par cette organisation terroriste.

En ce jour de triste commémoration, l’Antenne Régionale de Toronto d’AC-Génocide Canada se joint aux rescapés de ce massacre du PALIPEHUTU-FNL pour honorer la mémoire des victimes du carnage de Ntega et Marangara. Nous prières vont aussi aux autres victimes des atrocités du même groupe terroriste PALIPEHUTU-FNL de toute la région des Grands Lacs est-africains. En effet, les crimes de ce groupe terroriste sans foi ni loi et de surcroit impuni et arrogant, vont au delà des frontières: nous pensons ici aux 152 refugiés tutsi banyamulenge massacrés par le groupe terroriste PAPLIPEHUTU-FNL dans la nuit du 13 aout 2004 dans leur camp de Gatumba.

Cette double commémoration est d’autant plus triste si on considère le peu d’attention que la communauté internationale en tête de laquelle l’ONU a fait montre presque toutes les fois qu’il s’agit d’un problème ayant trait aux atrocités commises contre la minorité tutsi:
- Quand en octobre 1988, le Gouvernement du Burundi dirigé par pierre Buyoya a accordé l’amnistie aux personnes accusées de génocide contre la minorité tutsi dans les communes de Ntega et Marangara, aucune voix discordante ne s’est élevée aux Nations Unies. Cependant, tous les signataires doivent prévoir des sanctions pénales efficaces frappant les personnes coupables de génocide[1]
- En aout 2004, encouragé par son immunité acquis indument 16 ans auparavant sans qu’il n’en ait même pas fait la demande, le PALIPEHUTU-FNL a récidivé et a tout de suite revendiqué la responsabilité son forfait -- comme s’il avait peur d’être dévancé par une des autres organisations génocidaires qui pullulent dans la sous-région. Le crime a eu lieu à moins d’un 1 km du campement des forces onusiennes stationnées au Burundi, mais elles n’ont rien fait pour aider les victimes.

L’Antenne Régionale de Toronto d’AC-Génocide Canada rappelle à toute la communauté internationale que c’est le carnage de Ntega et Marangara et que nous commémorons aujourd’hui, qui a lancé les bases de l’impunité du crime de génocide, impunité qui rime toujours avec le Burundi. Par voie de conséquence, le jeu politique burundais ne pouvait plus être correct. Le pays est gouverné par une organisation qui commet le génocide depuis 12 ans, et même le Chef de l’Etat est un criminel ayant été condamné à mort pour crimes contre l’humanité
L’Antenne Régionale de Toronto d’AC-Génocide Canada considère qu’il est grand temps que tous ceux qui ont commandité et/ou dirigé les massacres génocidaires et autres crimes contre l’humanité au Burundi, qu’ils soient du PALIPEHUTU-FNL ou de toute autre organisation, répondent de leurs actes. L’Antenne Régionale de Toronto d’AC-Génocide Canada compte beaucoup sur l’ONU pour cette opération. Néanmoins, si elle continue à ignorer les crimes commis par des burundais en arguant qu’ils tenaient à des mobiles politiques, la même ONU fera bien de vite ordonner la libération de prison de Charles Taylor et Saddam Hussein.

L’Antenne Régionale de Toronto d’AC-Génocide Canada, soucieuse de ne pas pratiquer le « deux-poids, deux mesures » qui a toujours été synonyme de la communauté internationale dans toutes ses interventions relatives au génocide contre la minorité tutsi du Burundi :
1. appelle à l’arrestation immédiate des leaders du PALIPEHTU-FNL pour les atrocités qu’ils ont commises aux cours de ces dernières décennies en général, et pour avoir préparé et exécuté le génocide de tutsi à Ntega et Marangara dans la deuxième moitié du mois d’aout 1988 ;
2. exige qu’on applique au PALIPEHUTU-FNL, de même qu’à ses partenaires et allies d’hier (le FRODEBU, CNDD, FDD, etc.) le même traitement que celui qu’on réservé au NADSP allemand (plus connu sous le nom NAZI) et le MRND(D) rwandais
3. Demande encore une fois à la communauté internationale de prendre une attitude conséquente et appropriée envers le régime actuel burundais qui est dirigé par l’organisation génocidaire CNDD-FDD, dont le dossier des droit de l’homme est on ne peut plus sombre et qui vient d’être empiré par ses récentes arrestations illégales et les tortures infligées à certains hommes politiques et quelques officiers de l’armée.

L’Antenne Régionale de Toronto d’AC-Génocide Canada demande enfin:
- A l’ONU: d’aider à l’arrestation et au jugement des personnes accusées de génocide et d’autres crimes contre l’humanité au Burundi, en tête desquelles Agathon Rwasa du PALIPEHUTU –FNL et Leonard Nyangoma, deux criminels dont les mandats d’arrêt ont été émises il y a belle luerette sans jamais être exécutés.
- Au Royaume Uni: de tenir ses engagements à ne jamais permettre qu’aucune sorte d’amnistie ne soit accordée à Agathon Rwasa
- Au Gouvernement of de la République Unie de Tanzanie : de noter, ne serait-ce qu’au vu de ces quelques crimes commis par le groupe terroriste PALIPEHUTU-FNL, que ce dernier n’a rien d’un mouvement de libération, qu’il s’agit plutôt d’un groupe de tueurs génocidaires;
- Aux pays membres de l’Initiative Régionale de Paix pour le Burundi: de constater qu’en dépit de leur acceptation progressive du groupe terroriste PALIPEHUTU-FNL comme une force politique, que ce dernier reste une organisation terroriste au même titre que ses alliés et partenaires d’hier et qui sont aujourd’hui au pouvoir à Bujumbura, à savoir le CNDD-FDD. En effet, aucun de ces deux organisations n’a jamais dénoncé, condamné ou renoncé officiellement à l’accord de coopération qu’ils ont signé le 22 mai 1995 à Bukavu (RDC) avec d’autres groupes génocidaires comme les ex-FAR et les miliciens Interahamwe, et dont l’objectif était de conquérir le Rwanda une fois qu’ils auraient « libéré » le Burundi[2]
- Aux burundais pris entre les feux croisés de l’oppression des génocidaires du CNDD-FDD au pouvoir d’une part, des bombardements, viol, mutilations et racket du groupe terroriste PALIPEHUTU –FNL d’autre part : nous rappelons que rien de ses atrocités ne peut changer le génocide en une voie de conquête du pouvoir
- Au reste de la population mondiale: nous leur demandons d’aider leurs frères du Burundi que l’ONU semble avoir donnés en cadeau aux organisations terroristes et génocidaires CNDD-FDD et PALIPEHUTU-FNL , même si cette même ONU est censée être leur protecteur.
Fait à Toronto, le 14 aout 2005.

Pour l’Antenne Régionale de Toronto d’AC-Génocide Canada,
Emmanuel Nkurunziza
Secrétaire.




[1] Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, article 5
[2] http://daccessdds.un.org/doc/UNDOC/GEN/N98/243/03/IMG/N9824303.pdf?OpenElement.

mardi, juillet 18, 2006

COMMUNIQUE NUMERO 004/2006


NON AUX PRIX DE PAIX DECERNES A PIERRE NKURUNZIZA

L’Antenne Régionale de Toronto d’AC Génocide Canada a toujours alerté le monde sur les incongruités qui caractérisent le régime en place à Bujumbura où un groupe génocidaire, le CNDD-FDD, dirige le gouvernement avec le soutien tacite et hypocrite de la communauté internationale.

L’Antenne Régionale de Toronto d’AC Génocide Canada a été sidéré d’apprendre récemment que deux prix de paix ont été décernés au génocidaire Pierre Nkurunziza, l’un de la part de l’organisation italienne Assisi Pax International, l’autre de l’organisme sud-africain ACCORD. Ces prix ont été accordés au moment où Pierre Nkurunziza et son groupe génocidaire sont en train de violer les droits fondamentaux des burundais et ce à un degré jusqu'alors inégalé, même si on le comparait à la période du maquis ayant précédé leur accession au pouvoir. Le cas le plus frappant est celui du journaliste Aloys Kabura qui est écroué pour avoir exprimé des doutes quant à la capacité de diriger un pays par ce groupe génocidaire directement sorti de la forêt.

L’Antenne Régionale de Toronto d’AC Génocide Canada trouve qu’il est honteux pour une organisation de paix comme ACCORD ou Assisi Pax International de déclarer que des criminels de la trempe de Pierre Nkurunziza et son gouvernement dominé par le groupe génocidaire CNDD-FDD sont ouverts au dialogue. L’Antenne Régionale de Toronto d’AC Génocide Canada se demande quelle ouverture au dialogue on peut trouver auprès d’un gouvernement génocidaire qui emprisonne, bastonne et terrorise avec force baïonnettes et forces fusils d’assaut braqués sur la tempe, des citoyens honnêtes, et qui plus est, des professionnels de media coupables du seul crime d’avoir couvert un scandale financier au sein du groupe génocidaire au pouvoir.

L’Antenne Régionale de Toronto d’AC Génocide Canada considère que ces prix ont été attribués par erreur au dirigeant de la milice la plus barbare que le Burundi ait connu. En effet, Pierre Nkurunziza et son groupe génocidaire CNDD-FDD qui sont responsables d’innombrables crimes et autres atrocités sans nom qu’ils ont commis contre le peuple burundais en général et contre la minorité tutsi en particulier.

L’Antenne Regionale de Toronto d’AC Genocide Canada dispose d’informations qui indiquent qu’en dépit de leurs déclarations mensongères et de leurs semblant de confessions, Pierre Nkurunziza et son groupe génocidaire CNDD-FDD au pouvoir au Burundi sont loin de regretter les atrocités qu’ils sont commises. A titre d’exemple, les miliciens du CNDD-FDD actuellement convertis en police nationale, continuent à tuer des gens en toute arrogance, comme ce fut le cas dans la commune urbaine de Cibitoke où ils ont bombardé à la grenade des supporteurs de l’équipe italienne de football. Le silence affiché par leurs dirigeants haut-placés en dépit du tollé général qu’avait suscité ce massacre en dit long.

L’Antenne Régionale de Toronto d’AC Génocide Canada, réitérant son engagement à ne jamais laisser impunis des génocidaires et d’autres criminels, et surtout à ne jamais permettre qu’ils soient primés pour la paix :
- demande à ACCORD et à Assisi Pax International à retirer au leader génocidaire Pierre Nkurunziza les prix qu’ils lui ont décernés;
- rappelle à la communauté internationale que les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets, les crimes impunis au Burundi ne peuvent conduire qu’à l’émergence d’autres crimes, et la met en garde qu’elle en portera la responsabilité si elle maintient son soutient aux criminels du CNDD-FDD;
- demande à toute personne, toute organisation, et tout pays du monde à ne jamais accommoder, abriter, mais aussi et surtout récompenser des criminels de la trempe de Pierre Nkurunziza et son groupe génocidaire CNDD-FDD;
- invite tous les organismes internationaux ayant une quelconque influence sur les dirigeants génocidaires du Burundi à les amener à répondre des milliers de vies innocents qu’ils ont emportées, de même que les multiples autres crimes qu’ils continuent à commettre.- appelle au démantèlement et au bannissement du groupe génocidaire CNDD-FDD, ainsi qu’à l’arrestation et au jugement de tous ses dirigeants;
- exige que Pierre Nkurunziza soit privé de son immunité afin qu’il réponde sans délais des crimes qui pèsent contre lui, qu’ils soient ceux qu’il a dirigés et/ou commandités du temps où il était au maquis et dont il a accepté la responsabilité lors des services religieux;
- exige à Pierre Nkurunziza à payer au trésor public burundais les montants dépensés à l’occasion des voyages qu’il a effectués pour aller recevoir ces prix qu’il ne méritait pas.

UNIS CONTRE LE GENOCIDE, NOUS VAINCRONS !

Fait à Toronto, le 14 juillet 2006.

Emmanuel Nkurunziza,
Secrétaire de l’Antenne Régionale de Toronto d’AC Génocide Canada


OPPOSITION TO THE PEACE PRIZES AWARDED TO PIERRE NKURUNZIZA


The Toronto Branch of AC genocide Canada has always alerted the world community of the incongruity of the situation that prevails in Burundi, where a genocidal group, CNDD-FDD, is leading the government with the tacit and/or hypocritical support from the international community.

The Toronto Branch of AC Genocide Canada was recently appalled to learn that two peace prizes were awarded to Pierre Nkurunziza, one from Assisi Pax International, and another from The African Centre for the Constructive Resolution of Disputes. These prizes are awarded at a moment when Pierre Nkurunziza and his CNDD-FDD genocidal group, are violating Burundians’ fundamental rights at an unparalleled degree, even when compared to the period preceding their access to power. A case in point is the journalist Aloys Kabura, who is jailed for having expressed his opinion.

The Toronto Branch of AC Genocide Canada finds it disgraceful for a peace organization such as The African Centre for the Constructive Resolution of Disputes, or Assisi Pax International, to declare criminals like Pierre Nkurunziza and his genocidal-CNDD-FDD dominated government, open to dialog. The Toronto Branch of AC Genocide Canada wonders which openness we can find on the part of the genocidal government that harasses, beats up, and threatens with assault guns and bayonets, peaceful citizens, among them journalists, whose only wrong is to have reported on financial scandals that have permanently rigged the ruling genocidal group.

The Toronto Branch of AC Genocide Canada considers that these prizes are wrongly honoring the leader of the most barbaric militia that Burundi has ever had. Pierre Nkurunziza and his genocidal group CNDD-FDD are responsible for innumerable, unspeakable atrocities against the Burundian civilian population in general, and the Tutsi ethnic minority in particular.

The Toronto Branch of AC Genocide Canada has information that indicates that in spite of their statements and fake confessions, Pierre Nkurunziza and his genocidal ruling CNDD-FDD group, are far from regretting the atrocities they have been committing. As a matter of facts, CNDD-FDD militants are still killing people arrogantly, the last case, which is still pending, is the recent grenade bombing of Italy’s soccer team supporters in the urban commune of Cibitoke. They were killed by former CNDD-FDD militiamen who are currently members of the national police. That their genocidal leaders in office kept silent and went on business as usual, despite widespread condemnation of the massacre, tells volumes.

The Toronto Branch of AC Genocide Canada, reiterating the vow to never leave genocidists and other criminals against humanity unpunished, and least of all, receive peace prizes:
- asks The African Centre for the Constructive Resolution of Disputes, on the one hand; and the Assisi Pax International, on the other hand, to take back the prizes that they recently awarded to the genocidal leader Pierre Nkurunziza
- warns once more the international community, atop of which the United Nations Oraganization, that since unpunished crimes have always bred more crimes, they should bear responsibility for any crime resulting from their support to the CNDD-FDD genocidal government;
- urges anyone, any organization, any country of the world, to never compromise with, harbor, and least of all, reward such criminals as Pierre Nkurunziza and his CNDD-FDD genocidal group;
- invites any world body that has influence the genocidal rulers in power in Burundi, to coax the CNDD-FDD to account for the thousands of innocent lives that they had taken, as well as the crimes that are still going on unpunished.
- calls for the disbandment and ban of the CNDD-FDD genocidal group, as well as the trial of all his top leaders;
- requests that Pierre Nkurunziza be stripped of his immunity so that he can face justice at once and face charges for the so many crimes that he commandeered and led when in the bush, and for which he claimed responsibility whenever he addresses religious meetings
- require that Pierre Nkurunziza pay back to the Burundi public treasury all the money that he spent for the trips he made to receive that undeserved prize.
UNITED AGAINST GENOCIDE, WE WIN!

Done in Toronto, July 14, 2006.

Emmanuel Nkurunziza,
Secretary,
AC Genocide Canada, Toronto Branch

dimanche, juillet 09, 2006

PIERRE NKURUNZIZA AND CHARLES TAYLOR: SAME STORY, SAME STYLE; WHY NOT SAME FATE?

The following resemblances between Burundi’s Pierre Nkurunziza and Charles Taylor[1] of Liberia suggest that these two criminals should be dealt the same fate.

1.Pierre Nkurunziza was born in 1964 to a family of intellectuals: his father was an MP, and his mother a schoolteacher. He is married and has three children.
Charles Taylor was born in 1948 to a family of elite, Americo-Liberians. He has been married three times and has several children.
2. PN's wife has no known academic record. It seems that she did not bother with education beyond high school.
Taylor's current wife Jewel is an economist who used to work for international institutions.
3. PN had his elementary schooling in the capital city, Bujumbura and secondary education at Athenee de Gitega. After high school, like most of his contemporaries, he attended the "Université du Burundi where he registered in the Sports and Physical Education Institute, a department where we normally send students with low grades. Upon graduation, he was hired as assistant lecturer in the same institute.
Like many Americo-Liberians, Charles Taylor studied in the United States before landing a plum job in Doe's regime running the General Services Agency.
4. According to his own account, Pierre Nkurunziza joined the CNDD-FDD terror group in 1995, i.e. a year after the group had taken to the bush in an attempt to transform their genocidal war into a struggle for liberation from minority rule. The reality, however, is that PN and his terror group had been massacring thousands of members of the Tutsi ethnic minority group as part of a longstanding plan that they had prepared and then set in motion in order to avenge the late Président Melchior Ndadaye, one of their own kinsmen who had been slain in a military coup. As PN was among the few intellectuals living out in the bush, and due in large part to his regional origins, he was made president of the group. This followed a coup against two terrorist leaders, Leonard Nyangoma and Jean-Bosco Ndayikengurukiye, both from the southern province of Bururi. The background to this internal strugge is that for decades, power was held by people from Bururi. "Liberation", for CNDD-FDD, meant more than being free of the Tutsi minority: there was a regional component too, it was not enough to be a Hutu or to have played a role in the genocidal war. You had to be from the “Third World,” an expression coined to emphasize how those from other parts of Burundi were angry at the regional entrenchment of power in Burundi.
Mr Taylor ended up in the Plymouth County House of Correction in Massachusetts and managed to escape the prison by sawing through the bars. Some believe that there was some collusion in his departure from Americans who wanted him to play the role he then proceeded to carve out for himself - overthrowing the corrupt, violent and generally disastrous regime of Samuel Doe.
5. Pierre Nkurunziza has been working hard to improve his image, both physically and morally. He does everything he can to appear as a respectable public figure, which sometimes involves working actively promoting myths about himself. Thus, during his many tours in Anglican churches, he not only dresses in white, but he talks at length of how he was saved physically and spiritually. He affirms that God appeared to him and told him that he would rule Burundi one day. On another occasion, he recounts how he was wounded in combat and left for dead in waters of the Malagarazi river (on the border with Tanzania), and that neither crocodiles nor regular army troops were able to kill him. Critics believe that these stories are simply lies invented after-the-fact to help create the "myth of Nkurunziza".
There is nothing this naturally confident man, Charles taylor, would like more than to strut the African stage playing the flamboyant statesman. The showman, who is also a lay preacher in the Baptist tradition, prostrated himself on the ground and prayed forgiveness before his Lord - although he also denied the charges.
6. On the day that Nkurunziza returned to Bujumbura, under heavily armed UN escort, he dressed in jeans to emphasise his image as a hardened fighter. Before that, he had ridden from Makebuko to Gitega, while a group of his faithful followers in the genocidal war jogged alongside the road.
When he was a rebel in the early nineties, controlling most of Liberia apart from the capital, Charles taylor turned up at a West African regional conference in Burkina Faso in full military combat gear. His equally well protected bodyguards jogged alongside his car from the airport to the centre of the capital, Ouagadougou, in a show of strength and loyalty.
7. Pierre Nkurunziza is a convict that has been sentenced to death for war crimes. When we ask him why CNDD-FDD massacred scores of unarmed women, children, elders, women, and even eventrated pregnant ones; Nkurunziza replies that they were fighting for freedom, that there had been years of unjust rule, and that his men are therefore not to be condemned. Yet, on his speaking tours of churches, he begs for mercy for the crimes "that he was obliged to commit" -- even though he had always previously denied that CNDD-FDD ever committed any crimes.
A UN-backed war crimes court is trying Charles Taylor on trial for alleged war crimes. The charges relate to his role in the war in neighbouring Sierra Leone where he backed rebels responsible for widespread atrocities. When, as president in 1999, he faced accusations from the United Nations that he was a gun runner and a diamond smuggler, he addressed a mass prayer meeting clothed from head to foot in angelic white.
8. From time to time, his accomplices in different media groups (including some parts of the BBC and Voice of America) give him a platform to promote his vision of the world. One day, as he was addressed by the BBC’s Laurent Ndayuhurume as "Mushingantahe Nkurunziza" [more or less equivalent to Lord Nkurunziza], he instructed the journalist never to address him like that again. From these interviews, which are basically a sort of one-man show, some naïve listeners are fooled into believing that this genocidal leader, who ordered the massacre of numberless innocent people, is a decent politician, that he is a gentleman who does not allow people to address him by titles he did not deserve.
Charles Taylor, the showman, conducted a series of dramatic telephone interviews with the BBC's Focus on Africa programme. In one famous exchange with Focus Editor Robin White a few years later, Mr White suggested that some people thought him little better than a murderer. Mr Taylor bellowed with a flourish to the effect that "Jesus Christ was accused of being a murderer in his time."
9. Pierre Nkurunziza prefers to be called to as Peter, which makes him sound sexy, as the English language is not only gaining more ground in Burundi, but also because it gets him nearer the Anglican church where he seeks refuge from the general public that is always asking for his condemnation. The English makes him also closer to South African protectors.
For what are suspected to be political reasons - broadening his appeal to the indigenous African majority - Taylor added the African name "Ghankay" in later years, becoming Charles Ghankay Taylor.
10. It is a well-known fact that PN and his CNDD-FDD genocidal, terrorist group accessed power thanks to the treacherous action of his homonym Pierre [Buyoya] who paved the FDD's way into power by ordering the army never to drive home their military advantage in confrontations with the genocidal forces, and also by insisting that the CNDD-FDD is a key political player who must be dealt with if we are to restore peace in Burundi. The army was later compelled to integrate genocidal forces in its ranks up to 50% , although the latter had never been able to secure even one commune for themselves for a full week. Others insist that to become president [of CNDD-FDD first, and of Burundi] PN had the backing of Tanzania and the RSA, as both would like Burundi to be run by a weak ethnocratic regime that they could take advantage of in order to exploit Burundi's rich mineral resources.
Mr Taylor's rebellion succeeded partly because of Doe's incompetence. But it was also the fruit of Mr Taylor's building of sometimes surprising alliances. His friends over the years have included the once-radical Colonel Gaddafi of Libya, the conservative former ruler of Ivory Coast Felix Houphouet-Boigny, the current President of Burkina Faso, Blaise Compaore, and a rogues' gallery of businessmen, local and foreign, prepared to flout UN disapproval to make money in Liberia.
11. PN was made president in august 2005 following a series of sham-elections that were hypocritically hailed as free and fair. Very few observers from the so-called democracies running these sham-elections dared mention that CNDD-FDD’s victory had been brought about through the terror campaign that characterized the period before and during the elections, during which people were threatened with death if they did not vote for PN’s party. CNDD-FDD also made hollow promises of economic welfare.
Charles Taylor won elections in 1997. Although the polls were probably the most democratic the country has ever seen, Mr Taylor's critics say he bullied and bought the electorate.
12. As far as hobbies are concerned, PN is fond of soccer, which he practiced both as a player and a trainer. One of his first actions aimed at taming the Bujumbura population who are still afraid of his death squads, was a soccer match pitting a team made up of members of the Burundi government with one from the UN personnel based in Burundi.
Charles Taylor enjoys table tennis and lawn tennis which he plays behind the high walls of his Monrovia residence - or, to bring the story up to date, he used to play behind those walls.

[1] Adapted from “Charles Taylor - preacher, warlord and president,” <http://news.bbc.co.uk/2/hi/africa/2963086.stm>

samedi, juin 17, 2006

NIER LE GENOCIDE EQUIVAUT A COMMETTRE LE GENOCIDE

A quoi rime le pardon que réclament les génocidaires du PALIPEHUTU-FNL? On ne le dira jamais assez, ce discours du pardon sans justice fait partie d'un vaste plan visant à parachever le génocide des tutsi. Ce plan commence par une équation contre-nature voulant balancer le massacre des hutu par le génocide des batutsi. Il minimise ensuite les crimes de génocide commis par le PALIPEHUTU-FNL et leurs interlocuteurs à Dar-Es-Salaam, pour les ramener au rang de simple meurtre. Cela s'appelle la négation du génocide, une étape de transition entre un génocide et un autre.

Les propositions du PALIPEHUTU-FNL ne devraient plus étonner les barundi et la communauté internationale. On les a déjà entendues à maintes reprises de la bouche de ses associés dans le génocide, à savoir FRODEBU, CNDD, FDD, FROLINA. Après leurs crimes contre l'humanité qu'ils baptisent sans honte "lutte de libération," ces héritiers de la République du Soleil (code signifiant le Burundi sans les tutsi tel que préconisé par l'UBU, instigateur du génocide anti-tutsi de 1972 et ancêtre commun aux organisations ci-haut mentionnées et qui en arborent la symbolique du soleil levant dans leur grande majorité) exigent toujours une amnistie provisoire (terme juridiquement incorrect car l'amnistie est définitive).

N'eut été les conséquences néfastes et partant inacceptables de ce plan, on se passerait volontiers de ces propositions car ils font partie de l'identité génocidaire du PALIPEHUTU-FNL et du CNDD-FDD au pouvoir au Burundi. Mais comme il faut attirer l'attention des barundi et du monde en général sur les dangers de cette négation, nous vous invitons à lire ces extraits d'une analyse des étapes du génocide que nous reprenons ci-dessous[1] ( le texte est en anglais).


Genocide has seven stages or operational processes: classification, symbolization, dehumanization, organization, polarization, preparation, and extermination. The eighth post-genocide stage, denial, always follows.The first stages precede later stages, but continue to operate throughout the genocidal process. Each stage reinforces the others. A strategy to prevent genocide should attack each stage, each process.

Denial operates through all the other stages, but is particularly apparent after the genocide is finished. It is among the surest indicators of further genocidal massacres. The perpetrators of genocide dig up the mass graves, burn the bodies, try to cover up the evidence and intimidate the witnesses. They deny that they committed any crimes, and often blame what happened on the victims. They block investigations of the crimes, and continue to govern until driven from power by force, when they flee into exile. There they remain with impunity, like Pol Pot or Idi Amin, unless they are captured and a tribunal is established to try them.

The response to denial is punishment by an international tribunal or national courts. There the evidence is heard, and the perpetrators punished. Tribunals like the Yugoslav or Rwanda Tribunals, a tribunal to try the Khmer Rouge in Cambodia, or the International Criminal Court may not deter the worst killers. But with the political will to arrest and prosecute them, some may be brought to justice. And such courts may deter future potential genocidists who can never again share Hitler’s expectation of impunity when he sneered,”Who, after all, remembers the Armenians?”


[1] adapted from “The seven stages of genocide” by Dr. Gregory H. Stanton http://www.genocidewatch.org/7stages.htm

vendredi, mai 26, 2006

COMMUNIQUE NUMERO 03/2006

CONTRE L’EMPRISONNEMENT ILLEGAL DES MILITANTS ANTI-GENOCIDE PAR LE POUVOIR DE BUJUMBURA.

En date du 21 mai 2006, le pouvoir a arrêté injustement M. Popon Mudugu, Madame Aline Ngendankazi et M. Tatien Sibomana, tous membres de l’Association de lutte contre le génocide AC GENOCIDE CIRIMOSO. Ces honnêtes gens restent emprisonnés pour avoir combattu le génocide, devoir qui incombe à tout humain y compris ceux vivant au Burundi dirigé par une organisation génocidaire comme le CNDD-FDD.

Avec cet emprisonnement abusif et arbitraire, le pouvoir du CNDD-FDD génocidaire vient de rappeler encore une fois sa vraie nature : celle d’une organisation qui a non seulement commis le génocide au Burundi et dans la sous-région depuis 1993, mais aussi qui est déterminé à poursuivre les faits et pratiques l’ayant amené au pouvoir à savoir, la violation répétitive du droit national et international. Par cet emprisonnement de paisibles militants anti-génocides, le pouvoir CNDD-FDD a violé les libertés fondamentales des citoyens burundais, tout en enfreignant au prescrit de la Convention internationale pour la prévention et la répression du crime de génocide, laquelle recommande à tout humain de combattre ce crime des crimes.

Au vu de cette violation flagrante du droit par le CNDD-FDD,

L’Antenne Régionale de Toronto de l’AC Génocide Canada exige la libération immédiate et sans condition de tous ces militants anti-génocide.

L’Antenne Régionale de Toronto de l’AC Génocide Canada compatit avec M. Popon Mudugu, Madame Aline Ngendankazi et M. Tatien Sibomana ainsi qu’avec leurs familles respectives.

L’Antenne Régionale de Toronto de l’AC Génocide Canada réitère son soutien indéfectible à l’AC GENOCIDE CIRIMOSO et aux autres organisations luttant pour la restauration d’un ETAT DE DROIT AU BURUNDI.

L’Antenne Régionale de Toronto de l’AC Génocide Canada met toute la communauté internationale devant ses responsabilités quant à sa tolérance récurrente du génocide des tutsis car :

- considérant qu’une enquête de l’ONU (Rapport S/1996/682) a trouve que des actes de génocide ont été commis contre la minorité tutsi du Burundi en octobre 1993 par le FRODEBU, alors au pouvoir, mais que l’ONU n’a jamais mis sur pied un tribunal pour juger les auteurs ;

- considérant qu’une autre enquête de l’ONU (Rapport S/1998/777) a prouvé que le CNDD-FDD fait partie d’une internationale génocidaire opérant dans la sous-région des Grands Lacs est-africains (ensemble avec le FRODEBU, le PALIPEHUTU, les INTERAHAMWE, les Ex-FAR, etc.), mais que la même ONU a préparé et fait accepter l'accession du CNDD-FDD au pouvoir ;

- après le massacre génocidaire de 161 tutsi banyamulenge le 13 aout 2004 à Gatumba, massacre que l’ONU a promis d’enquêter mais qui n’a abouti à aucune inculpation malgré les revendications de ce crime par le groupe génocidaire PALIPEHUTU-FNL ;

- face à ce génocide au compte-goutte que subit la minorité tutsi du Burundi des mains du CNDD-FDD depuis plus de 12 ans ;
A la lumière de la persécution des militants anti-génocides en cours,
l’Antenne Régionale de Toronto de l’AC Génocide Canada a des raisons légitimes de craindre que le pire ne se produise sans que personne ne s’en soucie. Aussi, lance-t-elle un puissant cri d’alarme à toutes les nations et organisations internationales à agir vite pour éviter à l’humanité la très probable réédition au Burundi du génocide rwandais de 1994 qui s’est déroulé au su des puissances du monde mais qui sont venues verser des larmes inutiles après que l’irréparable eut été commis ;

L’Antenne Régionale de Toronto de l’AC Génocide Canada demande spécialement à l’ONU et à l’UA de revenir sur leur reconnaissance de la légitimité du régime de Bujumbura dirigé par le CNDD-FDD, un groupe qui s’est illustré par le génocide des tutsi depuis 1993 et qui s’illustré encore par la violation massive et systématique des droits des survivants de la minorité tutsi et de leurs défenseurs,

L’Antenne Régionale de Toronto de l’AC Génocide Canada lance un appel aux organisations de défense des droits humains pour qu’ils identifient et mettent en quarantaine toutes les organisations génocidaires comme le CNDD-FDD, le FRODEBU et le PALIPEHUTU

L’Antenne Régionale de Toronto de l’AC Génocide Canada saisit cette occasion pour signaler aux génocidaires du CNDD-FDD et à leurs allies dans le génocide des tutsi et dans la persécution des défenseurs des droits des minorités, que le jour ou ils répondront de leurs actes ignobles et indéfendables approche

UNIS CONTRE LE GENOCIDE, NOUS VAINCRONS !

Fait à Toronto, le 25 mai 2006.

Pour l’Antenne Régionale de Toronto de
L’AC Génocide Canada

Jean-Claude Katihabwa,
Président a.i.

mercredi, mai 17, 2006

COMMEMORATION DU GENOCIDE DES TUTSI DU BURUNDI DE 1972

Discours du Président de l'Antenne Régionale de Toronto d'AC GENOCIDE CANADA, M. Jean-Claude Katihabwa. (Toronto, le 29 avril 2006)


Mesdames, Messieurs les membres d’AC GENOCIDE,
Distingués invités,

C’est pour moi un honeur de m’addresser à vous en ce 29 avril 2006, un jour où nous commémorons le génocide antitutsi de 1972. Certes des rencontres commémoratives sont toujours organisées chaque année par ci et par là, mais elles revêtent un caractère réactionnaire et négationiste. C’est pour apporter de la lumière sur cette sombre période de l’histoire du Burundi d’une part, et pour mettre un frein au négationisme d’autre part, que nous avons organisé cette journée commémorative.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, permettez moi de revenir brièvement sur l’historique de l’AC GENOCIDE TORONTO qui vous accueille cet-après midi et au nom de laquelle je m’adresse à vous.
Comme le nom l’indique, c’est une antenne régionale de l’Association de lutte contre le génocide, AC Génocide Canada, en sigle; qui est elle-aussi une ramification d’AC Génocide Cirimoso.

Ceci m’amène à parler un peu de l’AC GENOCIDE CIRIMOSO. Basée à Bujumbura, AC GENOCIDE CIRIMOSO a vu le jour en 1996. Actuellement, elle a des ramifications en Belgique, en Grande Bretagne, en Côte d’Ivoire, et au Canada. La section Canada est agréée comme organisme sans but lucratif depuis octobre 2002. Quant à l’antenne de Toronto, elle a vu le jour en juillet 2004, lorsque l’assemblée Générale d’AC Canada a mandate M. Nkurunziza pour ouverture une antenne à Toronto en vertu de l’article 3 des statuts.
L’objectif d’AC GENOCIDE est de lutter sans merci contre l’idéologie de Génocide d’une part, et faire traduire en justice les génocidaires, d’autre part. Un autre devoir que l’association AC GENOCIDE CIRIMOSO s’est assigné est l’entretien de la mémoire vigilente contre le génocide. Pour ce faire, elle organise des journées commémoratives qui constituent une occasion de réarmement moral pour les survivants du génocide et leurs proches, sans oublier tous ceux qui rejettent ce mal absolu. Ce rituel est partagé aussi bien par AC GENOCIDE CANADA, et c’est dans ce cadre que notre antenne de Toronto vous a invités cet après-midi.

Mesdames, messieurs,

Il importe de souligner d’emblée que ces journées commémoratives de réarmement moral ne recherchent aucunément à cultiver la rancune ou la vengeance. C’est plutôt pour que chacun sente, ne serait-ce que dans l’imagination, les horreurs entraînés par ce crime des crimes.

Au niveau d’AC GENOCIDE Toronto, nous trouvons que la vérité joue un rôle indispensable dans cette tâche d’informaton sur le génocide. A cet effet, les récits et autres témoignages des survivants occupent une place de choix. Mais ils se heurtent au problème d’une maniere qui tend à s’installer et qui consiste à ne pas réveler certaines vérités, surtout lorsque ces dernières contredisent des versions déjà assises mais qui ne réflètent pas la vraie face des choses. Notre conviction est que ce défi incombe et aux survivants et à nous tous qui combattons le génocide.

En effet, l’opnion tant nationale qu’internationale, manipulée à fond par les mêmes lobbies qui avaient soutenu le plan génocidaire de 1972 ne retiennent que la répression qui s’abattit sur l’intelligentsia hutu dans la foulée de ces massacres génocidaires de tutsi. Ceci tient du fait que les réactionnaires ethnistes lanceront malicieusement une propagande basée sur l’oppression de la majorite hutu par la minorité tutsi.

Du côté d’AC GENOCIDE CANADA, notre côté, nous avons organisé cette journée pour rétablir cette vérité qu’on a longtemps écartée. C’est une première en ceci que pour la premiere fois, nous élevons la voix pour dire tout haut ce que les réactionnaires et les négationistes ont toujours voulu effacer en organisant des cérémonies à cette date, à savoir, que la journée du 29 avril 1972 a inauguré des massacres génocidaires à grande échelle qui étaient dirigés contre la minorité tutsi du Burundi. En effet, le coup de 1972 fut soigneusement préparé. Même si en 1965, des forces du mal avaient entrepris d’éliminer des tutsi dans certaines localités, notamment à Busangana dans l’actuelle province de Muramvya, le sombre mouvement n’avait pas pris une aussi grande ampleur qu’en 1972. Des soirées dansantes et des manifestations sportives avaient été organisées dans tout le pays, afin de s’assurer de rassembler le maximum de l’élite tutsi en des endroits bien connus, où on les exterminerait ensuite, pour enfin s’occuper de la paysannerie qui ne manifesterait pas de résistance. Ce plan macabre a failli aboutir dans certains coins du pays, notamment dans le sud: à Rumonge, Makamba, et Vyanda.

Mesdames messieurs,

Selon l’article 2 de la Convention pour la Prevention et la Pépression du Crime de Génocide, le génocide est le meurtre de membres d’un groupe; commis dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel.
Est-ce que ce schéma s’applique sur le Burundi du 29 avril 1972? Nous disons ‘oui” sans hésiter. En effet, les tutsi ont été tués sélectivement et systématiquement. Rien n’a été épargné car même des femmes enceintes ont été éventrées par les tueurs qui voulaient s’assurer que les foetus sont tués. Il s’agissait bel et bien d’un acte de génocide, un crime qui fait honte. Il fait tellement honte que pour s’en laver, ceux qui l’ont commis, de même que leurs complices, font recours à un equilibrage éhonté qui revêt la forme d’une équation mettant d’un côté le meurtre de tutsi et d’un autre, le meurtre de hutus. Les massacres de hutus – pour la plupart visant d’abord les intellectuels – sont du resort d’un autre crime, le crime contre l’humanité, qui n’est pas des moindres certes, mais qui reste tout de meme différent du génocide.

Je ne voudrais pas m’éterniser sur les faits de cette journée fatidique car M. Charles Mukasi y reviendra de façon détaillée dans sa présentation tantôt.

Ceux qui maintiennent cette thèse clament que l’AC Génocide est une organisation tutsi qui se fout des morts hutus. Nous le disons clairement:
- nous sommes conscients que, autant des tutsi sont morts parce qu’ils étaient tutsi, autant des hutus sont morts juste parce qu’ils étaient hutus
- ces tutsi ont péri suite à un plan pre-concu, là ou leurs frères hutus ont été tués, qui pour avoir refusé de rejoindre le mouvement visant à éliminer les tutsi, qui pour d’autres motifs minables tels que la convoitise de leur propriété, une dette non remboursée, une dette que le tueur ne voudrait pas rembourser, et j’en passe. Je vous invite à consulter à cet effet le nouveau livre écrit par le Professeur Evariste Ngayimpenda, et qui s’intitule Histoire du Conflit Politico-ethnique du Burundi.
- nous regrettons et nous condamnons la répression qui s’est abattu sur des hutus innocents.
- nous condamnons l’occultation de l’existence d’un plan d’extermination des tutsi.
- Nous déplorons également la tendance à minimiser l’ampleur de la répression qui s’est abattue sur les hutu, parmi lesquels des innocents qui n’avaient rien à voir avec le plan génocidaire.

Mesdames, messieurs,

En lancant une antenne à Toronto, AC GENOCIDE visait à élargir le front de la lutte contre le génocide et informer le maximum de personnes qu’au Burundi le crime de génocide a été commis sans qu’il soit puni. Nous sommes conscients qu’une lutte efficace contre le génocide nécessite de
a. rester vigilents contre le langage et les pratiques génocidaires
b. identifier les génocidaires et leurs complices
c. les traduire en justice
d. maintenir le contact avec les acteurs impliqués dans la lutte

Tout ceci demande de la détermination, mais aussi de la patience. En effet, l’expérience aura montré que la lutte contre le génocide est un combat de longue haleine. Les arméniens ont eu gain de cause après plus de 70 ans de refus par la SDN d’abord, puis par l’ONU, de la reconnaissance du genocide qu’ils ont connus aux mains de l’Empire Ottoman en 1915.
Cette lutte exige aussi de ne jamais donner de répit aux génocidaires et à leurs complices, peu importe les circonstances. Comme le disait l’Ambassader Philippe Kanonko lors de son exposé à l’occasion de la journée commémorative du 21 octobre 2004, “face au génocide, tout compromis, toute prétention à la neutralite, est une compromission.” Il suffira de tenir, pour le reste, nous avons le droit de notre côté. Ce ne sont pas les invocations tantot religieuses, tantôt intimidatrices du régime de Bujumbura, qui doivent décourager dans la recherche de la justice pour les victimes du génocide.

En définitive,

Il s’en faut beaucoup que l’humanité sache les falsifications ayant émaillé la date du 29 avril 1972, ainsi que les surexploitations partisanes et mensogères relatives à la repression qui s’en est suivie.

Nous profitons de cette journée pour lancer un appel vibrant à l’ONU pour qu’elle cesse d’occulter la question du génocide anti-tutsi de 1972.

Nous demandons que la légitimite de fait dont jouit le pouvoir génocidaire de Bujumbura soit retirée car la place des génocidaires est devant les tribunaux et jamais au parlement ou au gouvernement. Le CNDD-FDD au pouvoir au Burundi est coupable d’inombrables crimes contre l’humanité, entre autres le massacre des 40 jeunes séminaristes de Buta qu’il a fauchés dans leur sommeil la matinée du 30 avril 1997, et dont les bien-pensants commémorent demain le 9e anniversaire de leur lâche massacre

Enfin, nous réitérons notre appel à l’ONU pour qu’elle mette fin à la dissimulation du rapport S/1996/682, qui a été retiré inexplicablement du répertoire.

C’est seulement par la vérité, dans un esprit de franche dénoncication des génocidaires, que les burundais seront assurés du PLUS JAMAIS CA

Ensemble donc, restons vigilents et unis contre le génocide et le négationisme .


JE VOUS REMERCIE.

vendredi, mai 12, 2006

CONFÉRENCE COMMÉMORATIVE DU GÉNOCIDE TUTSI DE 1972. TORONTO, 29.4.2006.

En date du 29 avril 2006, les membres de l'Association de lutte contre le Génocide AC Génocide Cirimoso, section canadienne, se sont retrouvés à Toronto pour commémorer le début du génocide contre les Tutsi du Burundi perpétré par l'organisation UBU (Umugambwe w'Abakozi b'Uburundi ou Parti des Travailleurs du Burundi) à partir du 29 avril 1972. À cette occasion, une conférérence publique avait été prévue avec pour thème "Les Symboles de la République du Soleil".
Ci-dessous, quelques images de la réunion.


Ci-dessus: M. Emmanuel Nkurunziza, Secrétaire de l'Antenne Régionale de Toronto, ouvre solennellement la conférence, flanqué du Président a.i. de l'antenne torontoise, M. Jean-Claude Katihabwa (à sa gauche) et du Président de la Section Canada, M. Expert Iconzi (à sa droite)

Ci-dessous: Vue partielle des participants lors du discours inaugural de la conférence prononcé par M. Jean-Claude Katihabwa, Président a.i. de l'Antenne Régionale de Toronto. 


Ci-dessous: Le conférencier du jour, M. Charles Mukasi, présente sa communication intitulée "La Persistance des Symboles de la République du Soleil"

Ci-dessousMessieurs Expert Iconzi, Emanuel Nkurunziza et Jean-Claude Katihabwa suivant attentivement l'exposé de Charles Mukasi

Ci-dessous: Les participants à la conférence écoutent attentivement l'exposé de Charles Mukasi.

mardi, mars 28, 2006

LES HAUTS FAITS DU CNDD-FDD: LE MASSACRE DES INNOCENTS


Depuis sa création en novembre 1993 à l'Hôtel Club du Lac Taganyika (où logeaient alors tous les dignitaires du FRODEBU, y compris le sinistre Firmat Niyonkenguruka, le bourreau de Kwibubu qui a supervisé l'immolation des élèves tutsi placés pourtant sous sa protection en tant que directeur du Lycée de Kibimba), le CNDD et sa milice FDD a tué des milliers et de milliers de civils innocents, y compris des femmes, des vieillards, des invalides et même des enfants de tout âge. La grande majorité des victimes de la guerre génocidaire du CNDD-FDD n'avaient commis d'autre "crime" que celui d'être nées tutsi. D'autres cependant ont péri pour avoir refusé de suivre le CNDD-FDD dans son plan génocidaire.
La photo que nous reproduisons illustre un de ces hauts faits de la "lutte de libération" menée par le très démocratique CNDD-FDD. Elle montre les 4o jeunes séminaristes de Buta ainsi que les tombes où le CNDD-FDD les envoyés. C'était le 30 avril 1997 quand les tueurs du CNDD-FDD les ont fauchés sans distinction parce qu'ils avaient refusé de se séparer par groupes ethniques afin que cette milice génocidaire zigouille les tutsi comme elle en a l'habitude. C'est donc à juste titre que ces enfants ont été appelés "martyrs de la fraternité"
Ce qui est révoltant, c'est que ces criminels n'ont jamais été punis. Pire, ils ont eu le culot de revendiquer leurs forfaits, allant jusqu'à donner des interviews à la BBC et à la VOA.
Toute personne éprise de justice est interpelée: ne donnez jamais de répit aux criminels contre l'humanité, maintenez la pression, même après des décennies s'il le faut, et les génocidaires burundais finiront au tribunal comme leurs inspirateurs nazi.

dimanche, mars 26, 2006

La visite au Canada du Pré sident du Sénat burundais serait un acte contre le droit et la morale universels

Une délégation conduite par le Président du sénat burundais aurait demandé l'autorisation de se rendre au Canada en fin du mois de mars 2006. La présente est destinée à éclairer les autorités canadiennes pour qu'elles ne salissent pas leurs mains en serrant celles des représentants du régime raciste, terroriste et génocidaire qui règne sur le Burundi aujourd'hui. Et si malgré tout l'impensable devait se produire, l'opinion est invitée à savoir quelle est la véritable nature du régime que représentera cette délégation.

Un régime raciste, terroriste et génocidaire

Au Burundi, les criminels contre l'humanité ont été promus en toute impunité et insolence, ce sont eux qui animent les institutions, au nom des organisations dont ils défendent les idéologies racistes, terroristes et génocidaires.
Le CNDD FDD au pouvoir au Burundi est une milice raciste et génocidaire. Cette milice a été créée en 1994 par une autre organisation génocidaire FRODEBU (au pouvoir de 1993 à 2005) pour prendre le relais du génocide que venait de commettre le même Frodebu en octobre 1993. Ces deux organisations ont en commun une idéologie des plus fascistes et des plus criminelles très anciennes, celle qui dit que les Tutsi seraient des étrangers au Burundi et devraient retourner en Egypte, pays supposé être celui de leur origine, et de préférence en état de cadavres. C'est au nom de ces enseignements qui font honte à l'humanité que les victimes du génocide sont symboliquement jetées dans les affluents du Nil, et cela sans discontinuer depuis les années 1960.

Les observateurs indépendants et toute la communauté internationale appelèrent les choses par leur nom recommandèrent de dire le droit :

I. LE RAPPORT S/1996/682 DE LA COMMISSION D'ENQUETE DE L'ONU SUR LE BURUNDI

§483. La Commission estime que les éléments de preuve dont elle dispose suffisent à établir que des actes de génocide ont été perpétrés au Burundi contre la minorité tutsie le 21 octobre 1993 et les jours suivants à l'instigation et avec la participation de certains militants et responsables hutus du FRODEBU, y compris au niveau des communes.

§485. La Commission considère que les éléments de preuve dont elle dispose l'autorise à conclure que certains membres haut placés du FRODEBU avaient planifié à l'avance une riposte face à l'éventualité bien réelle d'un coup d'État de l'armée, que cette riposte consistait notamment à barrer les routes et à armer les Hutus, à prendre en otages des hommes et des jeunes hommes tutsis et que ce plan avait été connu d'avance de certains membres locaux du FRODEBU occupant des postes de responsabilité, y compris au niveau des communes.

§496. Ayant conclu que des actes de génocide ont été perpétrés contre la minorité tutsie au Burundi en octobre 1993, la Commission est d'avis qu'une compétence internationale doit s'exercer à l'égard de ces actes.

II. LE RAPPORT S/1998/777 DE LA COMMISSION D'ENQUETE SUR LE RWANDA

§46…il existe une coopération très étroite entre les ex-FAR et deux des groupements rebelles burundais: le CNDD/FDD et le Parti pour la libération du peuple hutu (PALIPEHUTU) et son aile militaire, les Forces nationales de libération (FNL). La collaboration entre les ex-FAR et le CNDD/FDD porte sur des questions politiques et militaires.

Une Convention de coopération a été signée le 22 mai 1995 à Bukavu (République démocratique du Congo), par le haut commandement des FAR et le CNDD, officialisant la coopération entre les deux parties.

Cependant, sous la houlette des négationnistes, les milices génocidaires s'appelèrent mouvements politiques armés, les criminels contre l'humanité furent qualifiés d'acteurs politiques normaux et candidats à des consultations électorales au nom de leurs organisations racistes, terroristes et génocidaires. Pire, ils se définissent comme étant des démocrates.
Mais comment pourrait-on qualifier de démocrates et accueillir officiellement au Canada les représentants d'un pouvoir de terroristes qui ont assassiné froidement un citoyen canadien Arthur Kabunda voyageant à bord du bus Titanic se rendant à Bujumbura ( http://www.parl.gc.ca/37/1/parlbus/chambus/house/debates/011_2001-02-12/HAN011-E.htm ) , attenté à la vie et au couvent des missionnaires canadiens, les Filles de la Providence et les Frères de L'Instruction Chrétienne, oeuvrant au Burundi (Kiryama, 1er avril 1997)?
Comment pourrait-on accueillir officiellement au Canada ceux qui ont massacré et brûlé les élèves de Kibimba, les jeunes séminaristes de Buta, les femmes, vieillards et enfants de Bugendana tous rescapés du génocide commis par les agents du Frodebu aujourd'hui convertis en CNDD FDD au pouvoir?
Comment peut-on accueillir au Canada les représentants d'un régime animé au plus haut niveau par les assassins de Monseigneur Ruhuna, Archevêque de Gitega, du Nonce Apostolique Monseigneur De Courtney, du Représentant de l'UNICEF au Burundi Luis Zuniga, des agents du PAM et du CICR, des terroristes ayant tiré sur l'avion civil et les passagers de la Sabena?

Ce serait une insulte contre le Canada qui a extradé vers l'Italie le criminel de guerre nazi d'origine ukrainienne, Michael Seifert, âgé de 79 ans , le Canada qui a expulsé le nazi Ernst Zendel pour être jugé en Allemagne, le Canada qui vient d'arrêter Désiré Munyaneza qui vivait à Toronto, présumé avoir commis des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre à Butare, au Rwanda en 1994, le Canada dont l'image de marque serait ternie par la présence sur son sol des représentants d'un régime sanguinaire, terroriste et génocidaire !

Un régime immoral

Contrairement à ce qui est diffusé par une propagande négationniste et complice, le régime de Bujumbura est de la pire espèce. Non seulement les dirigeants actuels sont l'émanation des milices terroristes et génocidaires qui sèment la terreur et la désolation au Burundi depuis plus de dix ans, mais également, ils abusent les représentants de la Communauté Internationale pour que ces derniers ignorent le droit et la morale en vigueur partout ailleurs dans le monde et à la base de toute légitimité démocratique. L'actuel Président de la République, Pierre Nkurunziza, un condamné à mort pour avoir posé de mines sur la voie publique visant des victimes innocentes, a été porté au sommet de l'Etat, il est aujourd'hui animateur des institutions : une honte pour la démocratie. Résultat de la corruption et d'une impunité institutionnalisées, son gouvernement poursuit, au grand mépris des lois et du droit international, la promotion de cette même impunité l'ayant porté au pouvoir. Ainsi, rien que depuis le mois de janvier 2006, il a libéré sans jugement 3299 présumés coupables de génocide, perpétuant une tradition d'impunité et d'immoralité dont ce régime est la consécration. Cependant, tous les observateurs indépendants les plus crédibles ont toujours signalé le danger de cette culture d'impunité.

Dans son rapport du 23 mars 2000, Human Rights Watch prévient que

"Une amnistie au Burundi est précisément ce qu'il faut éviter. Nombre des tueries perpétrés au Burundi, qu'ils aient été commis par des Tutsi ou des Hutu, constituent des crimes contre l'humanité. Une commission de l'ONU a qualifié certains d'entre eux de génocide. Comment pourrait-il y avoir le moindre espoir de justice et d'ordre, si des crimes d'une telle ampleur restaient impunis?" …"Si le Burundi ne parvient qu'à une paix bancale et vide de justice, cela aura des conséquences dans toute la région"…"Etant donné l'importance des tensions ethniques en Afrique centrale, ne pas insister sur la nécessité de juger les crimes perpétrés au Burundi équivaut à encourager les dirigeants peu scrupuleux à choisir le massacre ethnique comme instrument de pouvoir. Par ailleurs, voyant les meurtriers échapper à la justice, la population sera plus encline à se cristalliser sur les différences ethniques" . RAPPORT DE HUMAN RIGHTS WATCH: New York – 23 mars 2000

Pour sa part, Amnesty International souligne que

Si la vérité sur les atteintes aux droits humains n'est pas établie et si les auteurs ne sont pas amenés à répondre de leurs actes, il ne pourra y avoir de réconciliation véritable, ni, par conséquent, de paix durable. Amnistier en bloc les auteurs de crimes graves, constitutifs d'atteintes aux droits humains, nuirait à l'instauration d'une paix juste et durable. Toute amnistie accordée aux termes d'un accord de paix à des personnes responsables d'homicides, d'actes de mutilation, de viols et d'enlèvements bafoue les normes les plus élémentaires en matière de droits humains et laisse le champ libre à de nouvelles violations du droit international humanitaire et des droits humains. A long terme, une amnistie n'empêchera pas d'autres groupes armés ou d'autres agents du gouvernement de poursuivre leurs objectifs et ne contribuera pas à rétablir le respect de l'Etat de droit.RAPPORT D'AMNESTY INTERNATIONAL (AFR 16/01/00F)
La barbarie institutionnalisée par ce régime qui fait honte à l'humanité ne diffère en rien de celles Hitler (Allemagne Nazi), Habyalimana (Rwanda), Taylor (Liberia), Bokasa (Centrafrique), Pinochet (Chili), Hissein Habré (Tchad) et toutes les dictatures racistes, terroristes et génocidaires qui se sont cachées derrière de fausses élections pour interdire la promotion du droit et de la morale universels.

Au nom de cette morale, au nom du droit internationale, il faut combattre à tout prix le racisme, le terrorisme ainsi que le génocide, et ôter toute légitimité à ceux qui pratiquent ces crimes dont les idéologies et pratiques ne sont pas des opinions mais des crimes contre l'humanité :

Pour que le Canada ne ternisse pas son image de marque de promoteur du droit et des libertés individuelles;

Pour que le Burundi ne puisse continuer de faire exception à l'obligation faite à l'humanité entière de combattre à tout prix le génocide pour ôter toute légitimité à ceux qui le pratiquent.

NOTE: Certains liens cités dans l'article ont été mis à jour depuis la publicaton de l'original

dimanche, février 05, 2006

COMMUNIQUE NUMERO 02/2006

CONTRE LA LIBERATION DES GENOCIDAIRES

Ce 4 février 2006, les militants anti-génocides regroupés au sein de l’association AC GENOCIDE Canada, branche régionale de Toronto se sont retrouvés dans le cadre de leur réunion mensuelle. La rencontre, à laquelle participaient aussi des non-membres, portait sur l’état des fronts à intérieur et à l’extérieur du Burundi. Après avoir fait le contour de la situation actuelle, les participants ont décide d’informer l’opinion de ce qui suit :

1. L'Antenne régionale de Toronto de l'AC GENOCIDE Canada constate avec amertume que la pratique et l’idéologie génocidaires restent ancrées au Burundi.

2. L'Antenne régionale de Toronto de l'AC GENOCIDE Canada condamne avec la dernière énergie la récente libération de 673 génocidaires par le Gouvernement du Burundi. Elle rappelle à ce dernier Convention pour la Prévention et la Répression du Crime de Génocide, dont il est signataire, stipule que le crime de génocide est inamnistiable est imprescriptible.

3. L'Antenne régionale de Toronto de l'AC GENOCIDE Canada rappelle que les récentes libérations en masse des génocidaires fait suite à une longue série d’élargissement de bien d’autres figures du génocide burundais. La série en question comprend, mais ne se limite pas à: Pierre Nkurunziza, porté à la Magistrature suprême alors que c’est un condamné à mort; Aloys Hakizimana, ancien gouverneur de la province de Bujumbura Rural, condamné pour organisation de massacres genocidaires mais sorti de prison pour prester comme médecin privé de Domitien Ndayizeye lorsqu’il était Chef de l’Etat; l’ancien médecin provincial de Karuzi libéré alors qu’il était condamné à mort pour participation aux massacres génocidaires ;

4. L'Antenne régionale de l'AC GENOCIDE Canada tient à rappeler également les cas de Zénon Ndabaneze et Léonard Nyangoma qui n’ont jamais été inquiète en dépit des mandats lancés contre eux et qu n’ont jamais été retirés (le premier par le Parquet Général du Burundi pour l’assassinat de Monseigneur Joachim Ruhuna, le second par Interpol pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité).

5. L'Antenne régionale de Toronto de l'AC GENOCIDE Canada invite l’Organisation des Nations Unies à revoir sa position vis-à-vis du génocide commis au Burundi. Elle demande instamment que l’ONU remette sur son site le rapport S/1996/682 sur le génocide commis par le FRODEBU contre les tutsi en 1993. Son retrait prolongé et pour des raisons inexpliquées risque de donner raison à ceux qui allèguent que l’ONU participerait à la négation du génocide anti-tutsi que commettent le FRODEBU, le CNDD, les FDD, le PALIPEHUTU, les FNL et bien d’autres organisations du genre qui pullulent dans ce pays où ils dominent toutes les institutions étatiques.

6. L'Antenne régionale de Toronto de l'AC GENOCIDE Canada s’inquiète que la récente libération des génocidaires ne donne à ces derniers l’occasion de poursuivre leur sale besogne notamment en éliminant les témoins du génocide.

7. L'Antenne régionale de Toronto de l'AC GENOCIDE Canada rend un vibrant homage aux militants anti-genocide de l’intérieur qui n’ont jamais fléchi dans la lutte malgré leurs conditions de travail que rend plus délicates la présence d’organisations génocidaires à la tête de l’Etat.

8. L'Antenne régionale de Toronto de l'AC GENOCIDE Canada salue la marche-manifestation contre la libération des criminels que les militants anti-génocide de l’intérieur organisent ce 05 février 2006 conjointement avec les autres organisations opposées à l’impunité du crime de génocide.

9. L'Antenne régionale de Toronto de l'AC GENOCIDE Canada invite le peuple burundais dans son entièreté à célébrer le 15eme anniversaire de l’adoption de la Charte de l’Unité Nationale en adhérant à l’ACCORD CADRE POUR LA RESTAURATION D’UN ETAT DE DROIT, le seul qui souscrit à l’esprit et à la lettre de cette Charte et qui est de ce fait, le seul capable d’offrir au Burundi une meilleure option que l’Accord d’Arusha qui consacre l’impunité du crime de génocide.

Toronto, le 05 février 2006-02-05

La Branche de Toronto de l’ACGENOCIDE CANADA

vendredi, janvier 27, 2006

LES TERRORISTES S’EQUIVALENT



La journée du 26 janvier 2006 a été marquée par les législatives palestiniennes remportées par le Hamas, ce groupe exclu du processus de paix et des consultations de 1996 car accusé de pratiquer le terrorisme. A l’annonce de la victoire du Hamas, les réactions fusent des quatre coins du monde, reflétant tantôt l’hostilité, tantôt la précaution, parfois des suggestions teintées d’avertissements.
Ainsi, le numéro un mondial, le Secrétaire Général de l’ONU, Kofi Annan, trouve que tout groupe souhaitant participer au processus démocratique devrait déposer les armes. Il continue en disant que participer à un gouvernent et siéger au parlement tout en entretenant une milice sont deux choses très contradictoires. Quant au numéro un américain, George Bush, il a fait savoir qu’il refuserait de discuter avec le Hamas tant que ce dernier ne renoncera pas à la destruction d’Israël. C’est presque le même appel pour le numéro trois des américains, à savoir la Secrétaire d’Etat Condoleeza Rice, qui a émis le souhait de voir le Hamas renoncer à la violence et se départir du terrorisme une fois pour toutes. Le Premier Ministre Canadien nouvellement élu, Stephen Harper, déclare lui qu’il ne reconnaîtra pas le Hamas aussi longtemps qu’il supportera le terrorisme, là où le Président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a estimé que cette victoire serait «très négative».
Comme pour conclure en rappelant aux grands (mais aussi aux moins grands) du monde la part qui leur revient dans la lutte contre le terrorisme, Israël a, par la voie de son Ministre des Affaires Etrangères, souligné qu’il incombe aux dirigeants du monde de dire qu'il n'y aura aucune compréhension envers un processus qui signifierait la mise en place d'un gouvernement terroriste.

Voilà des paroles que les burundais meurtris par les hordes génocidaires du CNDD-FDD auraient souhaité entendre à propos de leur pays, eux qui, depuis 1997 à San Egidio en Italie, se sont vus imposés des terroristes-génocidaires comme partenaires politiques. C’est un fait bien connu, en effet, que le CNDD-FDD (de même que son père biologique le FRODEBU) n’est pas moins terroriste que le Hamas. Si le Hamas est responsable d'une soixantaine d'attentats suicides depuis le début de la seconde Intifada en 2000, ce nombre serait insignifiant si on le comparait aux victimes du CNDD-FDD qui, en juin 1996 à Bugendana, a massacré en une seule nuit 384 personnes (dont des femmes et des enfants de moins d’un an). La campagne appelée “processus de paix” entamée à San Egidio pour se poursuivre à Arusha n’a donc abouti qu’à la remise du pouvoir à un groupe jusqu’aujourd’hui inégalé dans un terrorisme dirigé contre les tutsi et les hutu opposés au génocide de leurs frères tutsi. Là dessus, les rapports de l’ONU S/1996/682 et S/1997/777 sont sans équivoque.

En conlusion, nous rappelons que:

- le terrorisme est à bannir dans le monde entier, que ce soit en Afrique ou en Amérique du Nord, à Bari comme à Bugendana, à Madrid comme à Buta, à Butezi comme à Nairobi, à Londres comme à Teza.

- qu’ils soient moyen-orientaux ou burundais, les terroristes au pouvoir devraient susciter les mêmes émotions.

Et pour toutes ces raisons, nous demandons que de toutes les conditions posées par les dirigeants mondiaux pour le Hamas, s’appliquent au CNDD-FDD et à ses semblables du FNL-PALIPEHUTU et du FRODEBU

jeudi, janvier 19, 2006

"Tutsi is a targeted community"



In a recent paper presented at Renmin University, a Graduate Student in International Law at the same university,[1] pinpoints the links between the genocidal practices in Rwanda and in Burundi. Following are some excerpts from his paper.

It [genocide in Rwanda] was done by a Government trained group of terrorists … the way they were killing Tutsi was the same as that one used in Burundi since 1993 (see United Nations Report S/1996/682).

It is a question of the misunderstanding about the use of the word “genocide” concerning the massacre of Tutsi in Rwanda in 1994. When the fact is not simply denied or not given in the purpose of a genocidal propaganda, it is the qualification of "genocide" which is the subject of negation.

Tutsi is a targeted community: aimed as such as a product of a racial and political group because Tutsi were killed because they are Tutsi.

[1] The Genocide in Rwanda: Case Analysis. (Unpublished paper) by Eric Mbonyingingo. Renmin University, Beijing, China; January 2006.

dimanche, janvier 15, 2006

MÉMORANDUM ADRESSÉ AU PRÉSIDENT DU SÉNAT DE TRANSITION DE LA RÉPUBLIQUE DU BURUNDI

 

ASSOCIATION BURUNDAISE DE LUTTE CONTRE LE GÉNOCIDE

AC-GÉNOCIDE CANADA

 
  


 

 

MÉMORANDUM ADRESSÉ AU PRÉSIDENT DU SÉNAT DE TRANSITION DE LA RÉPUBLIQUE DU BURUNDI, HONORABLE LIBÈRE BARARUNYERETSE.


Honorable Monsieur le Président,

 ·         Au nom de la sagesse burundaise et des valeurs humaines universelles;

·         Au nom des rescapés du génocide des tutsi du Burundi et du massacre des hutu non acquis à cette ignoble idéologie;

·         Au nom des victimes des génocides et des crimes contre l’humanité à travers le monde;

·         Au nom de la mémoire vigilante et de la conscience collective;

·         Pour le « plus jamais ça »;

 Dans l’espoir que notre appel éveille la conscience des hautes autorités burundaises sur le drame national en cours;

 Nous, les membres d’AC-Génocide Canada, vous adressons le présent mémorandum: 

Les Tutsi du Burundi et de la sous-région des grands lacs africains sont soumis depuis les années cinquante à une extermination programmée par des idéologues coloniaux, religieux et de l’intelligentsia hutu extrêmiste en vue d’une solution finale calquée sur le modèle nazi. Beaucoup d’événements macabres ont ponctué l’histoire récente de la sous-région en générale et du Burundi en particulier. Il suffit pour se le rappeler de mentionner le génocide et l’exil rwandais de 1959; les tentatives d’extermination des tutsi du Burundi en 1965, 1972, 1988 qui ont culminé avec les génocides de 1993 et 1994. L’épée de Damoclès reste suspendue sur leurs têtes depuis lors et il ne se passe pas de jour sans que l’on ne rapporte des scènes horribles dont ces artisans de la mort sont seuls capables.

 Le négationnisme et le révisionnisme orchestrés par les commanditaires du crime des crimes, le silence gêné sinon complice de la communauté internationale, l’inaction des pouvoirs publics,… ne font que conforter les bourreaux dans la conviction que leur projet macabre est possible. Pourtant, des faits, des données et des documents ne manquent pas pour permettre à la justice nationale et internationale de sévir et de mettre ces criminels hors d’état de nuire. Qu’est devenu le rapport S/1996/682 des Nations Unies sur le génocide au Burundi ? Qu’ont fait les différents gouvernements du Burundi depuis 1988? Qu’ont fait les différentes institutions judiciaires et législatives du pays dont le sénat de transition dont vous êtes président? Et la fameuse communauté internationale? Rien ou plutôt si: ils n’ont fait que conforter et remercier les génocidaires (cf. 1988 et suivant), culpabiliser les victimes et innocenter les bourreaux. En serait-il autrement lorsque les mêmes criminels et/ou leurs complices se retrouvent dans les sphères de décision sur l’avenir de la nation? C’est à peine que l’on ne croirait pas rêver si l’on ne se trouvait pas devant un pays atypique où tout est possible, où les institutions rament allégrement à contre courant du droit et de la morale universelle.

Harusha et ses différents protocoles subsidiaires consacrent une renonciation à la souveraineté nationale et une institutionnalisation de la rupture du tissu social burundais en groupes ethnico-politiques antagonistes avec des quotas dont seul Dieu connaît la pertinence. La représentativité des membres de ces groupuscules laisse elle-même à désirer étant donné qu’ils n’ont ni le mandat, ni la légitimité des communautés dont ils prétendent défendre les intérêts. Dans ce marché des dupes où seuls se retrouvent les spécialistes du mercenariat et du courtage politique, même les engagements pris par les différentes parties sont rarement tenus. Que sont devenues les fameuses réserves du défunt G10 et qui étaient supposées sécuriser la minorité menacée d’extermination? Sacrifiées sur l’autel d’intérêts étroits dans la guéguerre des alliances (parfois contre nature) et des mésalliances au gré du souffle du vent. Pendant ce temps de distraction collective, le rouleau compresseur du FRODEBU et de ses milices génocidaires se referme sur les survivants du génocide et récupère tous les espaces de liberté publique dont la minorité pourrait se prévaloir. La persécution des militants anti-génocides, la simulation théâtrale de rébellions tutsi fictives pour détruire toute opposition véritable et les meurtres ciblés se comptent parmi l’arsenal prisé de cette stratégie d’endiguement. Le pouvoir judiciaire est instrumentalisé par l’exécutif pour museler et persécuter les médias et l’opposition politique pacifique.

La rupture du tissu social burundais est à la hauteur du niveau général de délabrement de l’État. La médiocrité et le nivellement par le bas sont devenus les modes de gouvernement de la nation burundaise, la corruption, l’affairisme et le trafic d’influence se sont mués en seuls moyens d’accès au pouvoir et de sa conservation. La souveraineté et la fierté nationale ont été vendues aux enchères sur les marchés régionaux et internationaux. La dépravation des mœurs, la débauche de la jeunesse par les mercenaires étrangers, la destruction du système éducatif national et l’effondrement de toutes les infrastructures socio-économiques n’empêchent pas de dormir les hommes aux commandes préoccupés davantage par la survie de leurs sièges éjectables que par l’avenir de la nation. Le sénat dont vous êtes président est rendu inopérant et a été transformé en un bac de recyclage de dignitaires en perte de crédibilité politique et sociale; les intendances des présidents déchus grèvent démesurément le budget de l’État pendant que les enseignants, les autres travailleurs et les citoyens ordinaires croupissent dans une misère incommensurable. Il serait risible, si ce n’était pas au Burundi, que des rebelles criminels rentrent et restent dans un gouvernement et dans d’autres institutions nationales auxquelles ils ont refusé l’assermentation d’allégeance.

Honorable Monsieur le Président,

Eu égards à tous ces maux qui rongent le Burundi dont nous n’avons relevé qu’une infime partie et dont nous sommes convaincus que vous êtes parfaitement conscient, AC-Génocide Canada formule les propositions et recommandations suivantes:

1.      Élaborer et promulguer dans la constitution une loi réprimant le génocide et les autres crimes contre l’humanité conformément à la législation internationale en la matière.

2.      Établir les faits et juger les criminels du génocide et les auteurs des autres crimes contre l’humanité: il sied pour ce faire de mettre fin à la culpabilisation collective et à la globalisation entretenues par les différentes affabulations sémantiques  en usage dans les sphères du pouvoir. « Pardonner, ce n’est pas oublier »; le pardon ne peut être que la conséquence « d’une vérité bien établie, de l’aveu de culpabilité et du repentir du criminel ». Le pardon ne s’accorde qu’à celui qui le demande tandis qu’il est hallucinant d’exiger des excuses de la victime et de l’innocent.

3.      Réhabiliter les victimes du génocide et des crimes contre l’humanité: assistance matérielle immédiate et sécurisation des rescapés; indemnisation et rétablissement des survivants dans leurs biens fonciers, meubles et immeubles; accompagnement psychologique et médical.

4.  Ratifier et incorporer dans le droit national tous les textes et conventions internationaux relatifs aux droits de l’homme et à la protection des minorités;

5.   Construire un monument national en mémoire des victimes du génocide;

6.  Arrêter la persécution des militants anti-génocide et les réhabiliter dans leurs droits de citoyens à part entière;

7. Juger et disqualifier les organisations et personnalités impliquées, de près ou de loin, dans les actes de génocide et autres crimes contre l’humanité;

8. Reconnaître et faire suivre immédiatement les clauses et les recommandations du rapport S/1996/682 de la commission d’enquête internationale des Nations Unies sur le Burundi;

9.  Élaborer et adopter une constitution nationale qui consacre une démocratie équitable fondée sur un processus de légitimation intra-communautaire: la logique d’« un homme, une voix » est une affabulation dangereuse dans le contexte burundais de société éclatée et où l’appartenance ethnique transcende l’adhésion aux idées. Aussi faudra-t-il que les représentants des différentes communautés nationales ne soient plus cooptés par les chefs de partis ou par les hommes au pouvoir mais obtiennent la légitimité élective par un vote intra-communautaire, de la base au sommet de l’État.

10. Incorporer dans la constitution et la loi électorale des clauses qui précisent les mécanismes d’alternance politico-ethnique au sommet de l’État. Tous les fils et toutes les filles de la nation doivent avoir les chances égales d’accéder aux plus hautes fonctions de l’État.

11. Surseoir immédiatement aux amnisties et aux libérations sans jugement des criminels accusés de génocide et de crimes contre l’humanité. Il en va de même du processus inique de blanchissage de ces criminels de droit pénal pour les faire passer pour des prisonniers politiques.

12. Élaborer et promulguer une loi constitutionnelle qui empêche la prolifération de partis politiques fictifs. Cette loi imposerait notamment aux partis politiques de présenter un projet de société pertinent, d’avoir une assise nationale et de rendre compte de leurs activités et de leur gestion aux institutions et à la communauté.

13.  Réhabiliter l’État et les valeurs éthiques dans la gestion des affaires publiques: il faudra pour cela créer, entre autres, une cour des comptes véritablement indépendante et un conseil à l’éthique pour sanctionner l’action des mandataires publics. La promotion à des postes de responsabilité publique doit être conditionnée à une preuve d’intégrité et d’éthique sociale.

14.  Nettoyer, du paysage politico-administratif burundais, les personnes compromises dans diverses malversations économiques et sociales.

15.  Réhabiliter et ériger le Sénat en un véritable contre-pouvoir du Parlement et de l’Exécutif.

16. Supprimer les avantages exorbitants accordés aux anciens chefs d’État et aux autres dignitaires déchus.

17.  Réhabiliter le citoyen et remettre en valeur les institutions protectrices de la souveraineté nationale et de l’identité nationale.

18.  Sévir sévèrement contre la dépravation des mœurs en général et la débauche de la jeunesse en particulier.

19.  Mettre fin à l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire qui musèle et persécute les médias et l’opposition politique pacifique.

20.  Traduire en justice les criminels de guerre qui se la coulent douce au sommet de l’État au lieu de faire des simulations théâtrales de rébellions tutsi fictives. Pour ce faire, il est impératif de stopper immédiatement  la chasse aux sorcières dirigée contre des citoyens honnêtes opposés au processus actuel et de remettre en liberté les enfants utilisés comme guets-apens.

21. Remettre tout le monde au travail et prendre des mesures d’urgence pour réhabiliter le système éducatif national, les infrastructures économiques et sociales. La question des enseignants et de la fuite des cerveaux doit particulièrement être au centre des préoccupations des mandataires publics au plus haut sommet de l’État.

 Honorable Monsieur le Président,

 Pour paraphraser la conclusion du discours de notre héros national au lendemain de la victoire pour l’indépendance du Burundi chèrement acquise: « Nous Vous jugerons à vos actes et notre satisfaction devrait constituer votre fierté ». En espérant que ces quelques idées trouvent auprès de vous et des autres hautes autorités nationales une oreille attentive, Veuillez agréer l’expression de notre très haute considération.

 Fait à Montréal, le 09 juillet 2004.

 Pour AC-Génocide Canada,

 Dr Épitace Nzisabira,
Président.

P.O/

Expert Iconzi,
Vice-Président.