Mesdames, Messieurs les membres d’AC GENOCIDE,
Distingués invités,
C’est pour moi un honeur de m’addresser à vous en ce 29 avril 2006, un jour où nous commémorons le génocide antitutsi de 1972. Certes des rencontres commémoratives sont toujours organisées chaque année par ci et par là, mais elles revêtent un caractère réactionnaire et négationiste. C’est pour apporter de la lumière sur cette sombre période de l’histoire du Burundi d’une part, et pour mettre un frein au négationisme d’autre part, que nous avons organisé cette journée commémorative.
Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, permettez moi de revenir brièvement sur l’historique de l’AC GENOCIDE TORONTO qui vous accueille cet-après midi et au nom de laquelle je m’adresse à vous.
Comme le nom l’indique, c’est une antenne régionale de l’Association de lutte contre le génocide, AC Génocide Canada, en sigle; qui est elle-aussi une ramification d’AC Génocide Cirimoso.
Ceci m’amène à parler un peu de l’AC GENOCIDE CIRIMOSO. Basée à Bujumbura, AC GENOCIDE CIRIMOSO a vu le jour en 1996. Actuellement, elle a des ramifications en Belgique, en Grande Bretagne, en Côte d’Ivoire, et au Canada. La section Canada est agréée comme organisme sans but lucratif depuis octobre 2002. Quant à l’antenne de Toronto, elle a vu le jour en juillet 2004, lorsque l’assemblée Générale d’AC Canada a mandate M. Nkurunziza pour ouverture une antenne à Toronto en vertu de l’article 3 des statuts.
L’objectif d’AC GENOCIDE est de lutter sans merci contre l’idéologie de Génocide d’une part, et faire traduire en justice les génocidaires, d’autre part. Un autre devoir que l’association AC GENOCIDE CIRIMOSO s’est assigné est l’entretien de la mémoire vigilente contre le génocide. Pour ce faire, elle organise des journées commémoratives qui constituent une occasion de réarmement moral pour les survivants du génocide et leurs proches, sans oublier tous ceux qui rejettent ce mal absolu. Ce rituel est partagé aussi bien par AC GENOCIDE CANADA, et c’est dans ce cadre que notre antenne de Toronto vous a invités cet après-midi.
Mesdames, messieurs,
Il importe de souligner d’emblée que ces journées commémoratives de réarmement moral ne recherchent aucunément à cultiver la rancune ou la vengeance. C’est plutôt pour que chacun sente, ne serait-ce que dans l’imagination, les horreurs entraînés par ce crime des crimes.
Au niveau d’AC GENOCIDE Toronto, nous trouvons que la vérité joue un rôle indispensable dans cette tâche d’informaton sur le génocide. A cet effet, les récits et autres témoignages des survivants occupent une place de choix. Mais ils se heurtent au problème d’une maniere qui tend à s’installer et qui consiste à ne pas réveler certaines vérités, surtout lorsque ces dernières contredisent des versions déjà assises mais qui ne réflètent pas la vraie face des choses. Notre conviction est que ce défi incombe et aux survivants et à nous tous qui combattons le génocide.
En effet, l’opnion tant nationale qu’internationale, manipulée à fond par les mêmes lobbies qui avaient soutenu le plan génocidaire de 1972 ne retiennent que la répression qui s’abattit sur l’intelligentsia hutu dans la foulée de ces massacres génocidaires de tutsi. Ceci tient du fait que les réactionnaires ethnistes lanceront malicieusement une propagande basée sur l’oppression de la majorite hutu par la minorité tutsi.
Du côté d’AC GENOCIDE CANADA, notre côté, nous avons organisé cette journée pour rétablir cette vérité qu’on a longtemps écartée. C’est une première en ceci que pour la premiere fois, nous élevons la voix pour dire tout haut ce que les réactionnaires et les négationistes ont toujours voulu effacer en organisant des cérémonies à cette date, à savoir, que la journée du 29 avril 1972 a inauguré des massacres génocidaires à grande échelle qui étaient dirigés contre la minorité tutsi du Burundi. En effet, le coup de 1972 fut soigneusement préparé. Même si en 1965, des forces du mal avaient entrepris d’éliminer des tutsi dans certaines localités, notamment à Busangana dans l’actuelle province de Muramvya, le sombre mouvement n’avait pas pris une aussi grande ampleur qu’en 1972. Des soirées dansantes et des manifestations sportives avaient été organisées dans tout le pays, afin de s’assurer de rassembler le maximum de l’élite tutsi en des endroits bien connus, où on les exterminerait ensuite, pour enfin s’occuper de la paysannerie qui ne manifesterait pas de résistance. Ce plan macabre a failli aboutir dans certains coins du pays, notamment dans le sud: à Rumonge, Makamba, et Vyanda.
Mesdames messieurs,
Selon l’article 2 de la Convention pour la Prevention et la Pépression du Crime de Génocide, le génocide est le meurtre de membres d’un groupe; commis dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel.
Est-ce que ce schéma s’applique sur le Burundi du 29 avril 1972? Nous disons ‘oui” sans hésiter. En effet, les tutsi ont été tués sélectivement et systématiquement. Rien n’a été épargné car même des femmes enceintes ont été éventrées par les tueurs qui voulaient s’assurer que les foetus sont tués. Il s’agissait bel et bien d’un acte de génocide, un crime qui fait honte. Il fait tellement honte que pour s’en laver, ceux qui l’ont commis, de même que leurs complices, font recours à un equilibrage éhonté qui revêt la forme d’une équation mettant d’un côté le meurtre de tutsi et d’un autre, le meurtre de hutus. Les massacres de hutus – pour la plupart visant d’abord les intellectuels – sont du resort d’un autre crime, le crime contre l’humanité, qui n’est pas des moindres certes, mais qui reste tout de meme différent du génocide.
Je ne voudrais pas m’éterniser sur les faits de cette journée fatidique car M. Charles Mukasi y reviendra de façon détaillée dans sa présentation tantôt.
Ceux qui maintiennent cette thèse clament que l’AC Génocide est une organisation tutsi qui se fout des morts hutus. Nous le disons clairement:
- nous sommes conscients que, autant des tutsi sont morts parce qu’ils étaient tutsi, autant des hutus sont morts juste parce qu’ils étaient hutus
- ces tutsi ont péri suite à un plan pre-concu, là ou leurs frères hutus ont été tués, qui pour avoir refusé de rejoindre le mouvement visant à éliminer les tutsi, qui pour d’autres motifs minables tels que la convoitise de leur propriété, une dette non remboursée, une dette que le tueur ne voudrait pas rembourser, et j’en passe. Je vous invite à consulter à cet effet le nouveau livre écrit par le Professeur Evariste Ngayimpenda, et qui s’intitule Histoire du Conflit Politico-ethnique du Burundi.
- nous regrettons et nous condamnons la répression qui s’est abattu sur des hutus innocents.
- nous condamnons l’occultation de l’existence d’un plan d’extermination des tutsi.
- Nous déplorons également la tendance à minimiser l’ampleur de la répression qui s’est abattue sur les hutu, parmi lesquels des innocents qui n’avaient rien à voir avec le plan génocidaire.
Mesdames, messieurs,
En lancant une antenne à Toronto, AC GENOCIDE visait à élargir le front de la lutte contre le génocide et informer le maximum de personnes qu’au Burundi le crime de génocide a été commis sans qu’il soit puni. Nous sommes conscients qu’une lutte efficace contre le génocide nécessite de
a. rester vigilents contre le langage et les pratiques génocidaires
b. identifier les génocidaires et leurs complices
c. les traduire en justice
d. maintenir le contact avec les acteurs impliqués dans la lutte
Tout ceci demande de la détermination, mais aussi de la patience. En effet, l’expérience aura montré que la lutte contre le génocide est un combat de longue haleine. Les arméniens ont eu gain de cause après plus de 70 ans de refus par la SDN d’abord, puis par l’ONU, de la reconnaissance du genocide qu’ils ont connus aux mains de l’Empire Ottoman en 1915.
Cette lutte exige aussi de ne jamais donner de répit aux génocidaires et à leurs complices, peu importe les circonstances. Comme le disait l’Ambassader Philippe Kanonko lors de son exposé à l’occasion de la journée commémorative du 21 octobre 2004, “face au génocide, tout compromis, toute prétention à la neutralite, est une compromission.” Il suffira de tenir, pour le reste, nous avons le droit de notre côté. Ce ne sont pas les invocations tantot religieuses, tantôt intimidatrices du régime de Bujumbura, qui doivent décourager dans la recherche de la justice pour les victimes du génocide.
En définitive,
Il s’en faut beaucoup que l’humanité sache les falsifications ayant émaillé la date du 29 avril 1972, ainsi que les surexploitations partisanes et mensogères relatives à la repression qui s’en est suivie.
Nous profitons de cette journée pour lancer un appel vibrant à l’ONU pour qu’elle cesse d’occulter la question du génocide anti-tutsi de 1972.
Nous demandons que la légitimite de fait dont jouit le pouvoir génocidaire de Bujumbura soit retirée car la place des génocidaires est devant les tribunaux et jamais au parlement ou au gouvernement. Le CNDD-FDD au pouvoir au Burundi est coupable d’inombrables crimes contre l’humanité, entre autres le massacre des 40 jeunes séminaristes de Buta qu’il a fauchés dans leur sommeil la matinée du 30 avril 1997, et dont les bien-pensants commémorent demain le 9e anniversaire de leur lâche massacre
Enfin, nous réitérons notre appel à l’ONU pour qu’elle mette fin à la dissimulation du rapport S/1996/682, qui a été retiré inexplicablement du répertoire.
C’est seulement par la vérité, dans un esprit de franche dénoncication des génocidaires, que les burundais seront assurés du PLUS JAMAIS CA
Ensemble donc, restons vigilents et unis contre le génocide et le négationisme .
JE VOUS REMERCIE.
Distingués invités,
C’est pour moi un honeur de m’addresser à vous en ce 29 avril 2006, un jour où nous commémorons le génocide antitutsi de 1972. Certes des rencontres commémoratives sont toujours organisées chaque année par ci et par là, mais elles revêtent un caractère réactionnaire et négationiste. C’est pour apporter de la lumière sur cette sombre période de l’histoire du Burundi d’une part, et pour mettre un frein au négationisme d’autre part, que nous avons organisé cette journée commémorative.
Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, permettez moi de revenir brièvement sur l’historique de l’AC GENOCIDE TORONTO qui vous accueille cet-après midi et au nom de laquelle je m’adresse à vous.
Comme le nom l’indique, c’est une antenne régionale de l’Association de lutte contre le génocide, AC Génocide Canada, en sigle; qui est elle-aussi une ramification d’AC Génocide Cirimoso.
Ceci m’amène à parler un peu de l’AC GENOCIDE CIRIMOSO. Basée à Bujumbura, AC GENOCIDE CIRIMOSO a vu le jour en 1996. Actuellement, elle a des ramifications en Belgique, en Grande Bretagne, en Côte d’Ivoire, et au Canada. La section Canada est agréée comme organisme sans but lucratif depuis octobre 2002. Quant à l’antenne de Toronto, elle a vu le jour en juillet 2004, lorsque l’assemblée Générale d’AC Canada a mandate M. Nkurunziza pour ouverture une antenne à Toronto en vertu de l’article 3 des statuts.
L’objectif d’AC GENOCIDE est de lutter sans merci contre l’idéologie de Génocide d’une part, et faire traduire en justice les génocidaires, d’autre part. Un autre devoir que l’association AC GENOCIDE CIRIMOSO s’est assigné est l’entretien de la mémoire vigilente contre le génocide. Pour ce faire, elle organise des journées commémoratives qui constituent une occasion de réarmement moral pour les survivants du génocide et leurs proches, sans oublier tous ceux qui rejettent ce mal absolu. Ce rituel est partagé aussi bien par AC GENOCIDE CANADA, et c’est dans ce cadre que notre antenne de Toronto vous a invités cet après-midi.
Mesdames, messieurs,
Il importe de souligner d’emblée que ces journées commémoratives de réarmement moral ne recherchent aucunément à cultiver la rancune ou la vengeance. C’est plutôt pour que chacun sente, ne serait-ce que dans l’imagination, les horreurs entraînés par ce crime des crimes.
Au niveau d’AC GENOCIDE Toronto, nous trouvons que la vérité joue un rôle indispensable dans cette tâche d’informaton sur le génocide. A cet effet, les récits et autres témoignages des survivants occupent une place de choix. Mais ils se heurtent au problème d’une maniere qui tend à s’installer et qui consiste à ne pas réveler certaines vérités, surtout lorsque ces dernières contredisent des versions déjà assises mais qui ne réflètent pas la vraie face des choses. Notre conviction est que ce défi incombe et aux survivants et à nous tous qui combattons le génocide.
En effet, l’opnion tant nationale qu’internationale, manipulée à fond par les mêmes lobbies qui avaient soutenu le plan génocidaire de 1972 ne retiennent que la répression qui s’abattit sur l’intelligentsia hutu dans la foulée de ces massacres génocidaires de tutsi. Ceci tient du fait que les réactionnaires ethnistes lanceront malicieusement une propagande basée sur l’oppression de la majorite hutu par la minorité tutsi.
Du côté d’AC GENOCIDE CANADA, notre côté, nous avons organisé cette journée pour rétablir cette vérité qu’on a longtemps écartée. C’est une première en ceci que pour la premiere fois, nous élevons la voix pour dire tout haut ce que les réactionnaires et les négationistes ont toujours voulu effacer en organisant des cérémonies à cette date, à savoir, que la journée du 29 avril 1972 a inauguré des massacres génocidaires à grande échelle qui étaient dirigés contre la minorité tutsi du Burundi. En effet, le coup de 1972 fut soigneusement préparé. Même si en 1965, des forces du mal avaient entrepris d’éliminer des tutsi dans certaines localités, notamment à Busangana dans l’actuelle province de Muramvya, le sombre mouvement n’avait pas pris une aussi grande ampleur qu’en 1972. Des soirées dansantes et des manifestations sportives avaient été organisées dans tout le pays, afin de s’assurer de rassembler le maximum de l’élite tutsi en des endroits bien connus, où on les exterminerait ensuite, pour enfin s’occuper de la paysannerie qui ne manifesterait pas de résistance. Ce plan macabre a failli aboutir dans certains coins du pays, notamment dans le sud: à Rumonge, Makamba, et Vyanda.
Mesdames messieurs,
Selon l’article 2 de la Convention pour la Prevention et la Pépression du Crime de Génocide, le génocide est le meurtre de membres d’un groupe; commis dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel.
Est-ce que ce schéma s’applique sur le Burundi du 29 avril 1972? Nous disons ‘oui” sans hésiter. En effet, les tutsi ont été tués sélectivement et systématiquement. Rien n’a été épargné car même des femmes enceintes ont été éventrées par les tueurs qui voulaient s’assurer que les foetus sont tués. Il s’agissait bel et bien d’un acte de génocide, un crime qui fait honte. Il fait tellement honte que pour s’en laver, ceux qui l’ont commis, de même que leurs complices, font recours à un equilibrage éhonté qui revêt la forme d’une équation mettant d’un côté le meurtre de tutsi et d’un autre, le meurtre de hutus. Les massacres de hutus – pour la plupart visant d’abord les intellectuels – sont du resort d’un autre crime, le crime contre l’humanité, qui n’est pas des moindres certes, mais qui reste tout de meme différent du génocide.
Je ne voudrais pas m’éterniser sur les faits de cette journée fatidique car M. Charles Mukasi y reviendra de façon détaillée dans sa présentation tantôt.
Ceux qui maintiennent cette thèse clament que l’AC Génocide est une organisation tutsi qui se fout des morts hutus. Nous le disons clairement:
- nous sommes conscients que, autant des tutsi sont morts parce qu’ils étaient tutsi, autant des hutus sont morts juste parce qu’ils étaient hutus
- ces tutsi ont péri suite à un plan pre-concu, là ou leurs frères hutus ont été tués, qui pour avoir refusé de rejoindre le mouvement visant à éliminer les tutsi, qui pour d’autres motifs minables tels que la convoitise de leur propriété, une dette non remboursée, une dette que le tueur ne voudrait pas rembourser, et j’en passe. Je vous invite à consulter à cet effet le nouveau livre écrit par le Professeur Evariste Ngayimpenda, et qui s’intitule Histoire du Conflit Politico-ethnique du Burundi.
- nous regrettons et nous condamnons la répression qui s’est abattu sur des hutus innocents.
- nous condamnons l’occultation de l’existence d’un plan d’extermination des tutsi.
- Nous déplorons également la tendance à minimiser l’ampleur de la répression qui s’est abattue sur les hutu, parmi lesquels des innocents qui n’avaient rien à voir avec le plan génocidaire.
Mesdames, messieurs,
En lancant une antenne à Toronto, AC GENOCIDE visait à élargir le front de la lutte contre le génocide et informer le maximum de personnes qu’au Burundi le crime de génocide a été commis sans qu’il soit puni. Nous sommes conscients qu’une lutte efficace contre le génocide nécessite de
a. rester vigilents contre le langage et les pratiques génocidaires
b. identifier les génocidaires et leurs complices
c. les traduire en justice
d. maintenir le contact avec les acteurs impliqués dans la lutte
Tout ceci demande de la détermination, mais aussi de la patience. En effet, l’expérience aura montré que la lutte contre le génocide est un combat de longue haleine. Les arméniens ont eu gain de cause après plus de 70 ans de refus par la SDN d’abord, puis par l’ONU, de la reconnaissance du genocide qu’ils ont connus aux mains de l’Empire Ottoman en 1915.
Cette lutte exige aussi de ne jamais donner de répit aux génocidaires et à leurs complices, peu importe les circonstances. Comme le disait l’Ambassader Philippe Kanonko lors de son exposé à l’occasion de la journée commémorative du 21 octobre 2004, “face au génocide, tout compromis, toute prétention à la neutralite, est une compromission.” Il suffira de tenir, pour le reste, nous avons le droit de notre côté. Ce ne sont pas les invocations tantot religieuses, tantôt intimidatrices du régime de Bujumbura, qui doivent décourager dans la recherche de la justice pour les victimes du génocide.
En définitive,
Il s’en faut beaucoup que l’humanité sache les falsifications ayant émaillé la date du 29 avril 1972, ainsi que les surexploitations partisanes et mensogères relatives à la repression qui s’en est suivie.
Nous profitons de cette journée pour lancer un appel vibrant à l’ONU pour qu’elle cesse d’occulter la question du génocide anti-tutsi de 1972.
Nous demandons que la légitimite de fait dont jouit le pouvoir génocidaire de Bujumbura soit retirée car la place des génocidaires est devant les tribunaux et jamais au parlement ou au gouvernement. Le CNDD-FDD au pouvoir au Burundi est coupable d’inombrables crimes contre l’humanité, entre autres le massacre des 40 jeunes séminaristes de Buta qu’il a fauchés dans leur sommeil la matinée du 30 avril 1997, et dont les bien-pensants commémorent demain le 9e anniversaire de leur lâche massacre
Enfin, nous réitérons notre appel à l’ONU pour qu’elle mette fin à la dissimulation du rapport S/1996/682, qui a été retiré inexplicablement du répertoire.
C’est seulement par la vérité, dans un esprit de franche dénoncication des génocidaires, que les burundais seront assurés du PLUS JAMAIS CA
Ensemble donc, restons vigilents et unis contre le génocide et le négationisme .
JE VOUS REMERCIE.
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