mercredi, février 19, 2020

STATEMENT ON THE TRUTH AND RECONCILIATION COMMISSION’S ATTITUDE TOWARDS MASS MURDERS THAT OCCURRED IN BURUNDI’S HISTORY

ASSOCIATION BURUNDAISE DE LUTTE CONTRE LE GÉNOCIDE
AC GÉNOCIDE CANADA
 
STATEMENT ON THE TRUTH AND RECONCILIATION COMMISSION’S ATTITUDE TOWARDS MASS MURDERS THAT OCCURRED IN BURUNDI’S HISTORY
 
AC GÉNOCIDE Canada has been following closely the Truth and Reconciliation Commission (TRC) ever since its inauguration by the CNDD-FDD regime in December 2014.

AC GÉNOCIDE Canada recalls that the current TRC was set up by a Government led by CNDD-FDD, the very organization that had signed cooperation agreement with the Interahamwe militia and the former Rwandan army with a view to pursue genocide against the Tutsi in the Great Lakes region, starting from Burundi and continuing in Rwanda (UN Report 1998/777, paragraphs 46-70) ; that this cooperation agreement, which was never repealed by any of the signatories, is still binding for the CNDD-FDD whose cooperation with the above-mentioned genocidal organizations has been ascertained by scores of other UN reports.

AC GÉNOCIDE CANADA recalls further that the current TRC has been characterized by a series of irregularities starting from the technical preparatory committee that lay ground for the commission proper to the appointments of the sitting commissioners:
- many members of the TRC preparatory committees had been identified by a UN-appointed Commission of Inquiry as being the masterminds and executioners of the genocide against the Tutsi in October 1993 (UN Report S/1996/682, paragraphs 250, 318, 328, and 364);
- on two different occasions, two of the current TRC commissioners have publicly sided with the perpetrators of the 1988 mass murders that intended to annihilate the ethnic Tutsi in the two communes of Ntega and Marangara;
- some TRC commissioners were assigned false ethnicity in order to reduce to the lowest possible level the representation of the Tutsi.

AC GÉNOCIDE CANADA has noticed that on occasion of its exhumation activities, the TRC always declares that the mass graves date back to 1972 and that the exhumed remains are those of the victims of the repression, whereas it is public knowledge that the mass murders of that year were intended to eliminate the Tutsi.

AC GÉNOCIDE CANADA notes that the TRC activities are a copycat of those by the partisan organizations that were created by the CNDD-FDD regime with whom they signed a convention that assigns them missions that overlap the TRC’s.

AC GÉNOCIDE CANADA has noted particularly the intensification of exhumations in the last quarter of the year 2019 as well as in this beginning of 2020.

AC GÉNOCIDE CANADA notes the coincidence between the acceleration of the exhumations and the launch of the electoral period, which indicates that in addition to distorting history, these operations are part of a coordinated plan intended to lend a hand the reelection campaign for the CNDD-FDD which appointed the current TRC commissioners.

FOR ALL THOSE REASONS:

AC GÉNOCIDE CANADA, while still acknowledging that the different tragedies that befell Burundi throughout history have affected citizens from all of the country’s ethnicities:
- is deeply concerned by the current TRC’s statements on the occasion of the recent exhumations in the Province Karusi between January 29 and 31, 2020; following which it was affirmed that all the mass graves that were visited date back to 1972; whereas it is public knowledge that this province was the most affected during the 1993 Tutsi genocide, to such a point that in some of its communes, there are no Tutsi survivors;
- warns the current TRC against the potential revisionism that is entailed in its affirmations on the ethnic origins of the victims, as well as against tendency to always minimize the genocide against Tutsis despite the fact that it has already been investigated by a UN-appointed international commission
- invites all Burundians to take notice of the potential distortion of history to which the current TRC is leading because of its blatantly partisan and discriminatory modus operandi.

AC GÉNOCIDE CANADA formally announces that from now on, the organization is not bound by the current TRC’s conclusions.
 
Done at Toronto, on February 4th, 2020.
 
Emmanuel Nkurunziza
Secretary, AC GÉNOCIDE CANADA.

jeudi, février 06, 2020

LE LIVRE BLANC SUR LE GENOCIDE TUTSI DE 1993

En cette période où les activités de la Commission Vérité et Réconcilition (CVR) tendent de plus en plus vers le révisionnisme, notamment avec sa tendance à toujours déclarer que tous les restes humains qu’elle déterre dans ses travaux d’exhumation sont des victimes [hutu] de 1972, il est plus que nécessaire de rendre publics et accessibles les preuves du génocide contre les Tutsi perpetré par les miliciens du FRODEBU Inziraguhemuka qui deviendront plus tard le CNDD-FDD.
Il convient de rappeler que cette organisation arrivé indument au pouvoir, a nommé une CVR qui lui est inféodée et dont les travaux trahissent sans cesse la volonté de faire disparaître toute trace du crime des crimes subi par les Tutsi de la part de l’UBU et de ses descendants que sont le PALIPEHUTU-FNL, le FRODEBU et les divers CNDD-FDD.
Bonne lecture et, surtout, partagez ce document le plus largement possible.

mardi, février 04, 2020

DÉCLARATION SUR L’ATTITUDE DE LA COMMISSION VÉRITÉ ET RÉCONCILIATION SUR LES MEURTRES DE MASSE SURVENUS DANS L’HISTOIRE DU BURUNDI

ASSOCIATION BURUNDAISE DE LUTTE CONTRE LE GÉNOCIDE
AC GÉNOCIDE CANADA

DÉCLARATION SUR L’ATTITUDE DE LA COMMISSION VÉRITÉ ET RÉCONCILIATION SUR LES MEURTRES DE MASSE SURVENUS DANS L’HISTOIRE DU BURUNDI

AC Génocide Canada suit de près les activités de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR) depuis sa mise en place par le régime CNDD-FDD en décembre 2014.

AC GÉNOCIDE CANADA tient à rappeler que la CVR actuelle a été mise en place par un gouvernement dirigé par l’organisation CNDD-FDD qui est signataire des accords de coopération avec les ex-FAR et la milice Interahamwe et dont l’objectif était de poursuivre le génocide contre les Tutsi dans toute la région des Grands Lacs en commençant par le Burundi et en terminant au Rwanda ; que cet accord qu’aucun des signataires n’a jamais dénoncé reste toujours observé par le CNDD-FDD dont la poursuite de la coopération avec les groupes génocidaires ci-haut cités a été confirmée par plusieurs rapports de l’ONU.

AC GÉNOCIDE CANADA rappelle en outre que l’actuelle CVR a été marquée par plusieurs irrégularités depuis la commission technique qui lui a débrayé le terrain jusqu’à la nomination des commissaires qui la composent:
- plusieurs membres des commissions préparatoires de la CVR ont été identifiés par le rapport de la Commission Internationale d’Enquête des Nations-Unies comme ayant joué un rôle de premier plan dans la planification mais aussi dans l’exécution de ce génocide contre les Tutsi en octobre 1993;
- à deux occasions différentes, deux membres de la CVR actuelle ont publiquement pris position en faveur des auteurs des massacres d’août 1988 dans les communes de Marangara et de Ntega qui visaient l’élimination des Tutsi ;
- des irrégularités d’ordre représentationnel dans la CVR où certains commissaires se sont vus attribuer une ethnicité qui n’est pas la leur afin de réduire au minimum la représentation des Tutsi ont été signalées mais n’ont jamais été réglées.

AC GÉNOCIDE CANADA a noté qu’à l’occasion des exhumations, la CVR déclare presque toujours que tous les charniers datent de 1972 et que les corps déterrés ne sont que des victimes de la répression, alors qu’il est de notoriété publique qu’au départ, les meurtres de masse de cette année étaient l’œuvre de miliciens qui visaient exclusivement les Tutsi.

AC GÉNOCIDE CANADA constate que l’orientation des activités de la CVR actuelle ressemble à s’y méprendre à celles des organisations ouvertement partisanes qui ont signé des conventions avec le régime CNDD-FDD pour mener des missions qui se chevauchent avec celles qui échoient à la CVR.

AC GÉNOCIDE CANADA a particulièrement noté la multiplication des opérations d’exhumation dans divers endroits au cours du dernier trimestre de 2019 ainsi qu’en ce début de 2020.

AC GÉNOCIDE CANADA note la coïncidence entre l’accélération des exhumations et la période électorale, ce qui suggère qu’en plus de travestir l’histoire, cette opération révisionniste participe au populisme électoraliste au profit de l’organisation CNDD-FDD qui a nommé les membres de la CVR actuelle.

POUR TOUTES CES RAISONS

AC GÉNOCIDE CANADA, tout en reconnaissant que les diverses tragédies qui se sont abattues sur notre pays ont fait des victimes parmi toutes les composantes de la nation burundaise :
- exprime sa vive préoccupation suite aux déclarations de la CVR à l’occasion des exhumations effectuées en Province Karuzi du 29 au 31 janvier 2020 et au terme desquelles il a été affirmé que tous les charniers visités datent de 1972, alors que cette province a été la plus touchée par le génocide de 1993 au point que dans beaucoup de ses communes, il n’y a presque plus de survivants tutsi.
- met en garde la CVR actuelle contre le potentiel de révisionnisme que comportent ses affirmations sur les origines ethniques des victimes et sa tendance à minimiser le génocide contre les Tutsi alors qu’il a déjà été enquêté par une commission internationale indépendante mandatée par les Nations-Unies.
- invite les Burundais à prendre acte du travestissement de l’histoire auquel la CVR actuelle risque de mener de par son modus operandi qui est nettement partisan et discriminatoire.

AC GÉNOCIDE CANADA porte à l’opinion nationale et internationale que dorénavant, elle se distance des conclusions que tirera la CVR actuelle.

                                   
                                                                                    Fait à Toronto, le 4 février 2020.

                                                                                    Pour AC GÉNOCIDE CANADA,

                                                                                    Le Secrétaire,


                                                                                    Emmanuel Nkurunziza