jeudi, décembre 29, 2005

STATUTS DE L'AC-GÉNOCIDE CANADA


ASSOCIATION BURUNDAISE DE LUTTE CONTRE LE GÉNOCIDE

AC-GÉNOCIDE CANADA

 

STATUTS


PRÉAMBULE

Nous, membres de l’AC-Génocide Canada, réunis en Assemblée Générale ce 23 août 2003,

 

·         Considérant que rien ne peut justifier le génocide,

 

·         Considérant les actes de génocide qui ont été dirigés à plusieurs reprises contre la minorité Tutsi du Burundi en 1965, 1972, 1988, 1991, 1993 et qui se perpétuent jusqu’à nos jours par des extrémistes Hutu,

 

·         Considérant les multiples massacres perpétrés contre des membres de l’ethnie Hutu opposés à la logique génocidaire,

 

·         Considérant que le génocide qui s’abat sur le Burundi s’inscrit dans une logique globale d’exterminer les Tutsi dans la sous-région des Grands Lacs Africains et que ce plan macabre a conduit à plus d’un million de morts en moins de quatre semaines en 1994 au Rwanda,

 

·         Vu la situation désastreuse, tant matérielle que psychologique, dans laquelle vivent les rescapés du génocide de 1993,

 

·         Étant donné les actes de génocides commis par le parti FRODEBU contre la minorité Tutsi et reconnu comme tel dans le rapport n0 S/1996/682 de la Commission Internationale d’enquête mandatée par le Conseil de Sécurité  des Nations Unies en 1996, laquelle a établi que le partie FRODEBU  a organisé un génocide des Tutsi du Burundi en Octobre 1993,

 

·         Compte tenu des manquements graves de l’État du Burundi à identifier les auteurs du génocide et à promulguer des lois répressives contre ce mal absolu,

 

·         Considérant les conventions internationales en rapport avec le génocide et les crimes contre l’humanité,

 

·         Convaincus que le droit à la vie est inhérent à tout être humain, que personne ne doit en être arbitrairement privé et que, par conséquent, il est un impératif majeur pour toute personne de combattre l’idéologie de génocide partout où elle se déclare,

·         Tenant compte de la convention internationale sur la prévention et la répression du crime de génocide (Résolution 260 A (III) du 9 décembre 1948),

 

·         Considérant également la convention internationale sur l’imprescriptibilité des crimes de génocide et des crimes contre l’humanité (Résolution S/RES/2391 (XXIII) du 26 novembre 1968,

 

·         En solidarité avec toutes les associations de lutte contre le génocide et les crimes contre l’humanité,

 

·         En nous référant aux statuts de l’Association burundaise de lutte contre le génocide, AC-Génocide Cirimoso, basée à Bujumbura et en étroite collaboration avec celle-ci,

 

·         En conformité avec les lois et règlements du Canada régissant les Organismes Sans But Lucratifs,

 

Amendons les Statuts de l’AC-Génocide Canada adoptés le 19 mai 2001 et décidons ce qui suit:

 

TITRE PREMIER: DE LA DÉNOMINATION ET DU SIÈGE SOCIAL

 

Article 1:

Il est créé une organisation sans but lucratif dénommée Association burundaise de lutte contre le Génocide, AC-Génocide Canada, en Sigle.

 

Article 2:

Le siège social de l’Association est à Montréal. Il peut être transféré en toute autre localité du Canada sur décision de l’Assemblée Générale.

 

Article 3:

Des antennes régionales peuvent être créées dans d’autres villes du Canada sur approbation du Conseil d’Administration.

 

TITRE DEUXIÈME: DES OBJECTIFS DE L’ASSOCIATION

 

Article 4 :

Informer et sensibiliser la Communauté Internationale, en général, et le peuple canadien, en particulier, sur le danger de génocide qui s’abat sur la minorité Tutsi du Burundi et de la sous-région des Pays des Grands Lacs Africains (Burundi, Congo, Rwanda), de même que les multiples massacres perpétrés contre les membres de l’ethnie Hutu opposé à ce mal absolu.

Article 5:

Assister matériellement et moralement les rescapés du génocide qui vivent dans des camps de déplacés dans des conditions extrêmement pitoyables depuis 1993.

 

Article 6:

Assister juridiquement les victimes du génocide et leurs ayants-droits, en payant notamment les frais d’avocats et de déplacement des victimes vers les tribunaux.

 

Article 7:

Aider à concevoir un système socio-politique et législatif adéquat pour le Burundi et pouvant faire de celui-ci un État de droit et de justice où seront bannis à jamais les actes de génocide et tout autre crime contre l’humanité.

 

TITRE TROISIÈME : DES MEMBRES

Article 8:

Est membre de l’Association toute personne physique ou morale, sans distinction de nationalité, d’appartenance ethnique, raciale, religieuse, régionale ou autre, désireuse d’œuvrer pour la réalisation des objectifs dans les présents Statuts, qui y souscrit et se conforme au Règlement d’Ordre Intérieur qui en découle.

 

Article 9:

L’Association admet trois catégories de membres: les membres effectifs, les membres sympathisants et les membres d’honneur.

 

Article 10:

Sont membres effectifs les membres fondateurs de l’Association ainsi que toutes les personnes physiques qui le demandent et remplissent, par la suite, les conditions définies par les présents Statuts et le Règlement d’Ordre Intérieur.

 

Article 11:

Est admis comme membre sympathisant toute personne physique qui le demande et ayant manifesté par un geste concret son soutien aux objectifs poursuivis par l’Association.

 

Article 12:

Est admis comme membre d’honneur toute personne physique ou morale ayant contribué de manière remarquable à la réalisation des objectifs de l’Association ou ayant mérité de façon évidente une reconnaissance toute spéciale de la part de l’Association.

 

 

Article 13:

La qualité de membre effectif s’acquiert par l’admission du requérant par l’Assemblée Générale. Les membres sympathisants ainsi que les membres d’honneur sont proposés par le Conseil d’Administration et admis par l’Assemblée Générale par acclamation.

 

TITRE QUATRIÈME: DES DROITS ET DEVOIRS DES MEMBRES

 

Article 14:

Seuls les membres effectifs ont le droit d’élire et d’être élus aux différents organes de l’Association.

 

Article 15:

Les membres sympathisants et les membres d’honneur ont le droit de participer à toutes les réunions de l’Assemblée Générale mais ils ne peuvent, ni prendre part aux décisions, ni se faire élire.

 

Article 16:

Tout membre a le droit de participer à toutes les activités inscrites au programme de l’Association.

 

Article 17:

Tout membre a le devoir de:

·         Mener une lutte pacifique sans merci contre l’idéologie du génocide sous toutes ses formes,

·         Œuvrer en toutes circonstances à la réalisation des objectifs de l’Association,

·         Participer régulièrement et activement aux réunions et autres activités organisées par l’Association,

·         S’acquitter régulièrement de sa cotisation.

 

Article 18:

Tout manquement d’un membre aux obligations mentionnées à l’article précédent l’expose aux sanctions prévues par le Règlement d’Ordre Intérieur de l’Association.

 

 


TITRE CINQUIÈME: DES ORGANES DE L’ASSOCIATION

Article 19:

Les instances de l’Association sont: l’Assemblée Générale, le Conseil d’Administration et le Vérificateur Externe.

 

Article 20:

L’Assemblée Générale est l’organe suprême de l’Association. Sa délibération est requise pour toute question importante concernant l’Association: la modification des Statuts et du Règlement d’Ordre Intérieur, la révocation d’un ou des membres du Conseil d’Administration,  l’approbation des budgets et la dissolution de l’Association.

 

Article 21:

Le Conseil d’Administration est composé de huit membres : les  quatre membres du Comité Exécutif, les trois membres du Comité de Surveillance et un représentant des       organismes affiliés.

 

Le mandat du Conseil d’Administration est de deux ans renouvelable une seule fois.

 

Article 22:

Le Comité Exécutif est composé de quatre membres: un président, un vice-président, un secrétaire et un trésorier.

 

Article 23 :

Tous les membres du Comité Exécutif sont élus, lors d’un vote secret, par l’Assemblée Générale à la majorité simple des voix exprimées.

 

Article 24:

Le Comité de Surveillance est composé de deux vérificateurs internes et d'un conseiller à l'éthique élus par l'Assemblée Générale à la suite d'un vote secret. Ils sont chargés de la vérification des comptes, de la surveillance de l'exécution du programme et du respect       des textes réglementaires. Ils soumettent leurs observations et rapport de vérification au Comité Exécutif et font rapport à l’Assemblée Générale sur une base trimestrielle et annuelle.

 

Article 25:

L’Assemblée Générale ordinaire se réunit une fois par trimestre, sur convocation du Président ou de son Vice-Président. Le quorum requis pour la prise des décisions est la majorité absolue des membres effectifs.

 

 

Article 26:

Des Assemblées Générales extraordinaires peuvent être tenues toutes les fois que l’intérêt de l’Association l’exige. Elles sont convoquées par le Président à son initiative, en concertation avec les autres membres du Conseil d’Administration ou sur demande expresse lui adressée par écrit par au moins 1/3 des membres effectifs de l’Association. Les décisions d’une Assemblée Générale extraordinaire sont également prises par la majorité absolue des membres effectifs.

 

TITRE SIXIÈME: DES RESSOURCES

 

Article 27:

Les ressources de l’Association proviennent:

·         Des cotisations des membres,

·         Des recettes générées par les diverses activités initiées par l’Association,

·         Des dons et libéralités provenant des associations poursuivant des objectifs similaires,

·         De toute autre source acceptée par le Conseil d’Administration.

 

TITRE SEPTIÈME: DES DISPOSITIONS FINALES

 

Article 28:

La dissolution de l’Association ne peut être décidée que lors d’une Assemblée Générale Extraordinaire convoquée à cette fin et par vote secret d’au moins ¾ des membres ayant le droit de vote.

 

Article 29:

En cas de dissolution, l’actif, après apurement du passif, sera légué à toute personne morale ou aux personnes morales, de droit public ou privé, dont les objectifs se rapprochent le plus de ceux de l’Association dissoute.

 

Article 30:
Pour tout ce qui n’est prévu, ni dans les présents Statuts, ni dans le Règlement d’Ordre Intérieur, l’Association se réfère aux usages en la matière.

Article 31:

Les présents Statuts entrent en vigueur à la date de leur adoption par l’Assemblée Générale.

 

 


Fait à Montréal, le 06/ 09/ 2003.

P.O/ Président du Conseil d’Administration:  
M. Epitace NZISABIRA (sé)

P.O /Porte-parole du Comité de Surveillance:     
M. Michel SAYUMWE (sé)

 

 


mercredi, décembre 28, 2005

AC GENOCIDE CIRIMOSO PRESENTATION

AC GENOCIDE CIRIMOSO PRESENTATION


AC Genocide Cirimoso
is an association registered in Burundi and which was incorporated under the law on August 19, 1997.

 General objectives.

AC Genocide Cirimoso
activities are designed to combat the genocide ideology by keeping awareness of the "ultimate evil" and by working for the judgment of the perpetrators.

 Specific objectives.

 At the political level

The main activity of AC Genocide Cirimoso is to carry out sustained advocacy for genocide victims. It regularly petitions the authorities. It periodically issues memoranda on the condition of the survivors of the genocide, who, in their great majority, are left to fend for themselves. It should be remembered that the ruling party in Burundi is the CNDD-FDD, that is to say, the same organization that the United Nations has identified as having concluded a cooperation agreement with the Interahamwe and ex- FAR (the Rwandan Armed Forces before 1994) to continue the Genocide against the Tutsis of Burundi first, then those of Rwanda. It was in the S/1998/777 Report addressed to the Security Council by the Secretary General.

Three times a year, AC Genocide Cirimoso organizes field visits in the hinterland to gather at the main sites of the genocide. These include:
-October 21 commemoration at Kwibubu, Gitega Province, where Tutsi students attending the Kibimba High School were gathered and burned alive under the supervision of the School Director. 
-July 20, a day when the commemoration takes place at Bugendana (in the same province of Gitega), on a site where lay the remains of 648 Tutsi victims killed on July 20, 1996 by the militiamen loyal to the CNDD-FDD organization.
-April 30 at the Buta Junior Seminary (in the southern Province of Bururi) where, on that same date 
on April 30, 1997, the CNDD-FDD militiamen attacked the school and killed the students because they refused to separate on an ethnic basis in order to let this militia massacre the Tutsi alone as it did everywhere.

AC Genocide Cirimoso issues periodically official statements whenever government orders or condones persecution of genocide survivors. This type of writing is also produced whenever there are acts that intend to deny or conceal of genocide. For example, when a United Nations Mission sent to Burundi to prepare the feasibility of an International Criminal Tribunal for Burundi, issued a report jointly with the Burundi government, which recommended a Special Chamber within the Burundian Judicial System, AC Genocide Cirimoso solemnly condemned this move: the CNDD-FDD ruling party cannot be judge and party, as they are the very perpetrators that should be brought to justice rather than judging other people themselves.

 At the social level

AC Genocide Cirimoso regularly organizes commemorative sessions to cultivate and maintain the principle of awareness against genocide. The association conducts a series of sustained awareness campaigns against this scourge of genocide.

On the 21st of each month (the date of the beginning of genocide of the Tutsi in October 1993), AC Genocide Cirimoso members and supporters gather for a session of retreat and moral rearmament. This gathering doubles as a psychological healing session where subjects comfort each other, especially since many of AC Genocide Cirimoso members are genocide survivor who have lost scores of family members because of this crime.

AC Genocide Cirimoso collects aid for the most deprived survivors, especially that most of them are affected by the government campaign of spoliation targeting ethnic Tutsi and which is carried out by the militiamen Imbonerakure, the youth section of the ruling CNDD-FDD.

AC Genocide Cirimoso provides also legal advice to survivors who are in camps for IDP’s (internally displaced persons).

Finally,
AC Genocide Cirimoso organizes each year a basketball tournament called Coupe de la Mémoire Vigilante [French for “Cup for Vigilant Memory”]. This tournament brings together Burundi’s best teams to compete in friendly matches to determine the winner of the Vigilant Memory Cup. The tournament, which lasts for one week, takes place in October to commemorate the beginning of the Tutsi genocide in 1993.


5EME ANNIVERSAIRE DU MASSACRE DES PASSAGERS DU BUS TITANIC EXPRESS

DECLARATION DE L’ANTENNE DE TORONTO DE L’AC GENOCIDE CANADA
Il y a 5 ans jour pour jour, le groupe terroriste PALIPEHUTU lançait une attaque contre un bus de transport civil reliant Bujumbura et Kigali. C’était à Mageyo, dans la province de Bujumbura Rural. Les terroristes du PALIPEHUTU ont séparé les passagers, tuant un à un tous ceux qui n’étaient pas hutu. En plus des victimes burundaises, l’attaque a emporté des étrangers notamment des citoyens du Canada, de la Grande Bretagne, de la RDC et du Rwanda. Au total, 21 personnes, dont 4 enfants âgés de moins de 5 ans, ont été sauvagement assassinées.

Cinq ans après ce massacre, aucune arrestation n’a jamais été opérée ; aucune enquête n’a été ordonnée, aucun rapport d’enquête sur ce massacre n'a été publié. Cependant, dès le lendemain de l’attaque, gouvernement du Burundi avait promis de tout mettre en œuvre pour que les auteurs de cette barbarie soient punis. La promesse d’une enquête a même été reiteree par le Président de la République du Burundi ; la 1ère fois par Pierre Buyoya au Secrétaire britannique chargé de la Coopération Internationale, à Jack Straw, lors de sa visite à Bujumbura le 22 janvier 2002, et la deuxième fois par Domitien Ndayizeye lors de sa visite à Londres en juillet 2003.

En dépit de cette promesse la Grande Bretagne, pas plus que le Canada ou les autres pays dont des citoyens ont été massacrés dans l’attaque, n’a plus rien exigé du Burundi. Au contraire, le PALIPEHUTU a été érigé en acteur politique normal et s’est vu prié de venir négocier sa place au gouvernement et dans les autres institutions étatiques, y compris après sa récidive d’août 2004 lorsque le PALIPEHUTU a massacré plus de 160 réfugiés congolais à Gatumba pour la simple raison qu’ils étaient des tutsi-banyamulenge.
Face à ce constat, l’antenne de Toronto de l’AC GENOCIDE
1. présente ses condoléances aux familles qui ont perdu les leurs dans l’attaque du bus TITANIC EXPRESS
2. condamne le groupe terroriste PALIPEHUTU-FNL qui a perpétré cette attaque contre un objectif civil et tué de sang froid des innocents à cause de leur appartenance ethnique
3. condamne le gouvernement du Burundi qui n’a jamais honoré ses promesses d’enquête et de jugement des criminels responsables de cette attaque
4. invite les pays ayant perdu leurs citoyens dans cette attaque terroriste à exiger que justice leur soit faite et que les criminels du PALIPEHUTU et des autres groupes terroristes qui lui son affiliés soient bannis conformément aux prescrit du droit international
5. demande au gouvernement canadien de faire suite à la lettre A01386-2003 du Ministre des affaires étrangères et du Commerce International par laquelle il s’engageait à obtenir du Burundi un rapport de l’enquête sur l’attaque ayant coûté la vie à Arthur Kabunda, citoyen canadien.
6. demande au gouvernement britannique d’exercer toute forme de pression nécessaire sur le gouvernement burundais pour qu’il tienne ses engagements relatifs à l’enquête et au jugement des auteurs de l’attaque du TITANIC EXPRESS.
7. invite toutes les personnes opposées à la violence à conjuguer leurs efforts pour juguler à jamais le terrorisme et le génocide pratiqué par le PALIPEHUTU, en exigeant de leurs mandataires que le droit soit appliqué à ce groupe terroriste et à ses alliés.

Fait à Toronto, le 28 décembre 2005.

Pour l’antenne de Toronto de l’AC GENOCIDE Canada,
Jean-Claude Katihabwa


ANNEXES

I. COMMENT CONTACTER VOS MANDATAIRES:

Pour ceux qui habitent au Canada, pour contacter votre sénateur:
http://www.parl.gc.ca/common/senmemb/senate/isenator.asp?sortord=N&Language=F

ou:
http://66.249.93.104/search?q=cache:PzBkGh7lwNgJ:www.parl.gc.ca/common/senmemb/senate/isenator.asp%3Fsortord%3DN%26Language%3DF+contacter+un+senateur&hl=en

Pour ceux qui habitent en Grande Bretagne, to contact your Member of Parliament: www.faxyourmp.com

Pour ceux qui habitent en Belgique - pour contacter votre sénateur:
http://www.senate.be/www/?MIval=/WieIsWie/LijstDerSenatoren&M=1&LANG=fr

Pour ceux qui habitent en France - pour contacter votre sénateur: http://www.senat.fr/elus.html

Pour ceux qui habitent aux Pays Bas (Nederlanden): http://www.eerstekamer.nl/9324000/1/j9vvgh5ihkk7kof/vgiok4iu4rt5?noframes=1

Pour ceux qui habitent au Danemark:

http://www.folketinget.dk/

Pour ceux qui habitent aux Etats Unis, to contact your Senator: http://www.senate.gov/general/contact_information/senators_cfm.cfm


II. REPONSE DU MINISTRE CANADIEN DES AFFAIRES ETRANGERES ET DU COMMERCE INTERNATIONAL A L'AC GENOCIDE CANADA

From: min.dfaitmaeci@dfait-maeci.gc.ca
To: hakizimana@yahoo.fr
Subject: A01386-2003 En réponse à votre courriel du 28 décembre 2002
Sent: March 18, 2003 8:55:08 AM

Monsieur Gabriel Hakizimana et Madame Claire Nizigiyimana
AC-Génocide Canada
mailto:hakizimana@yahoo.fr
Monsieur, Madame,
Le Premier Ministre m'a transmis votre courriel du 28 décembre 2002 au sujetde l'attaque meurtrière contre les passagers d'un autobus à Mageyo, auBurundi, le 28 décembre 2000. Je vous prie d'excuser ce retard à vous répondre.
Le Canada était au courant de cette attaque contre un autobus assurant laliaison Kigali-Bujumbura. Nous condamnons de tels actes de violence qui,malheureusement, se produisent encore quotidiennement au Burundi. Nousavons exprimé nos condoléances aux proches du jeune Canadien de vingt ansmort dans l'embuscade, M. Arthur Kabunda, et avons demandé aux autoritésburundaises d'enquêter sur les circonstances de cette attaque et de nous encommuniquer les résultats.
L'insécurité persistante et l'absence d'un cessez-le-feu continuent depréoccuper grandement le Canada. Depuis la signature des Accords d'Arushaen août 2000, la violence contre la population civile s'est accentuée.
Je peux vous assurer que le Canada continue de surveiller de près lasituation au Burundi et vous prie d'agréer, Monsieur, Madame, l'expressionde mes sentiments les meilleurs.
Bill Graham


III. BON A SAVOIR

lundi, décembre 26, 2005

COMMUNIQUE DE PRESSE

COMMUNIQUE DE PRESSE 001/2005

En date du 25 décembre 2005, la branche de Toronto de l’Association de lutte Contre le Génocide, AC GENOCIDE CANADA, a tenu une réunion ordinaire. Y ont pris part des membres et sympathisants de l’association.
Au terme de la rencontre, la branche de Toronto de l’AC GENOCIDE TORONTO informe le public que:

1. Elle condamne avec la dernière énergie le crime de génocide qui a été commis au Burundi et qui continue à se commettre dans l’indifférence de la communauté internationale
2. Elle salue l’action des associations qui s’emploient à lutter contre ce mal absolu, en particulier AC GENOCIDE qui ne cesse de rappeler au monde que le crime odieux de génocide reste impuni au Burundi
3. Elle réitère son ferme engagement dans la lutte contre l’idéologie de génocide et des organisations qui ont commis le génocide, ainsi que toute personne physique ou morale qui justifie, tente de justifier ou nie le génocide qui a été commis au Burundi.
4. Elle demande aux Nations Unies, particulièrement à sa représentation au Burundi, l’ONUB, de rompre son silence et d’adopter des mesures concrètes menant au jugement de tous les génocidaires, en commençant par le CNDD-FDD au pouvoir au Burundi, de même que son père naturel, le FRODEBU, dont la responsabilité dans le génocide des tutsi et des hutus opposés au génocide a été prouvée par les rapports des Nations Unies S/1996/682 et S/1998/777.



Fait à Toronto, le 25 décembre 2005

L’Antenne régionale de l’AC GENOCIDE Canada.