mardi, novembre 05, 2019

​COMMUNIQUE DE L’ASSOCIATION CANADIENNE DE LUTTE CONTRE LE GÉNOCIDE AC GENOCIDE CANADA


En date du 21 octobre 1993, les membres du parti FRODEBU ont commencé le massacre systématique des Tutsi dans toutes les provinces du Burundi. Une Commission d'Enquête Internationale mandatée par l’Organisation des Nations Unies a conclu dans son Rapport S/1996/682 du 22 juillet 1996 que ces massacres étaient des actes de génocide. La commission a établi également que les auteurs agissaient sur incitation et avec l’encadrement de l’administration.

En ce jour de commémoration de ce triste événement, AC-Génocide Canada s’incline devant la mémoire des disparus et exprime toute sa sympathie aux rescapés.

AC-Génocide Canada se joint à tous ceux qui ont en horreur le crime des crimes pour exiger que justice soit faite pour les victimes.

AC-Génocide Canada rappelle cependant qu’aucune forme de justice pour les victimes ne peut être obtenue des autorités burundaises aussi longtemps que le pays est dirigé par une organisation comme le CNDD-FDD qui a sa part de responsabilité dans ce génocide et qui poursuit la persécution des rescapés.

AC-Génocide Canada réitère ses inquiétudes quant à la validité des travaux de la « Commission Vérité et Réconciliation » controversée et où les victimes du génocide perpétré par le parti FRODEBU ne sont pas représentées.
AC-Génocide Canada demande à l’Organisation des Nations Unies de mettre sur pied un tribunal pénal pour le Burundi tel que recommandé par la Commission d'Enquête Internationale dans son Rapport S/1996/682, paragraphe 496.

Fait à Toronto, le 21 octobre 2019

Pour AC Génocide Canada,
Emmanuel Nkurunziza
Secrétaire

dimanche, mai 12, 2019

COMPTE RENDU DE LA CONFERENCE COMMEMORATIVE TENUE A OTTAWA LE 4 MAI 2019


En date du 4 mai 2019, l’association de lutte contre le Génocide, AC Génocide Canada, a organisé à l’Université St.Paul d’Ottawa  une conférence publique pour marquer la 47e commémoration du génocide des Tutsi du Burundi perpétré par l’organisation UBU en 1972. Y ont pris part des personnalités issues de localités et d’horizons divers, dont l’Alliance des Burundais du Canada qui était représentée au plus haut degré.
La cérémonie a débuté par un service religieux dirigé par l’Abbé Emmanuel Ndayegamiye qui a parlé de l’impérieuse nécessité de maintenir le rituel des commémorations tant pour la mémoire des victimes que pour le réconfort des rescapés.
La conférence s’est poursuivie avec les communications des deux chercheurs universitaires qui étaient prévus au programme. La première présentation était d’Emmanuel Nkurunziza de l’Université de York (Toronto, Ontario). Elle s'intitulait "Le génocide tutsi de 1972 et ses conséquences au Burundi". La deuxième a été présentée par Madame Pamella Mubeza de l’Université Saint Paul d’Ottawa et avait pour titre "La résilience féminine dans le confli burundais
Les présentations des invités devaient être suivies par une autre communication de la la direction de l’association-mère, AC GENOCIDE CIRIMOSO qui s’adresserait aux participants par Skype à partir de Bujumbura. Cependant, suite à des difficultés techniques, de dernière minute, elle n’a pas eu lieu, mais l’association a sorti à cette occasion un  communiqué disponible sur la toile (1). 
Dans la partie dévolue aux témoignages, les survivants du génocide de 1972 sont intervenus en priorité. Les personnes qui se sont relayées au micro se trouvaient dans des provinces variées au moment des faits. Elles étaient dans la Mairie de Bujumbura ainsi que dans les provinces actuelles de Bujumbura Rurale, Bururi, Cankuzo, Gitega et Makamba.
En plus des rescapés qui ont communiqué leur vécu cauchemardesque, d’autres participants sont intervenus pour faire des suggestions sur la façon la meilleure d’entretenir la mémoire et de cultiver le "Plus Jamais Ça". Un accent particulier a été mis sur la nécessité de poursuivre le rituel des commémorations vu son rôle dans la sauvegarde la mémoire que pour faire face au négationnisme qui a le vent en poupe par les temps qui courent, étant donne que le pouvoir en place au Burundi est exercée par le CNDD-FDD, héritier de deuxième ordre de l’organisation génocidaire UBU dont il poursuit les pratiques iniques.
Un participant a proposé qu’AC Génocide lance une campagne demandant l’instauration au Burundi d’un ordre national d’au moins une des personnalités qui se sont illustrées par leur droiture dans la période du génocide tutsi de 1972. Les noms du Professeur Emile Mworoha et de feu Léonard Nduwayo ont été suggérés, le premier pour ses conseils au pouvoir dans les correspondances qu’il lui a adressées au mois de mai 1972 en sa qualité de Secrétaire Général de la JRR, le deuxième par sa probité dans la conduite du procès des putschistes de 1971 qui sert pour les apologues et les négationnistes du génocide tutsi de 1972, de justification a posteriori.

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vendredi, mai 10, 2019

VIDEOS DE LA CONFERENCE COMMEMORATIVE DU 4 MAI 2019 (1ere partie)

 M. Joe-Dalton Ndoricimpa de l’antenne d’Ottawa de l’AC Génocide Canada inaugure la conférence.


Ci-dessous: Emmanuel Nkurunziza présente sa communication intitulée “Le génocide tutsi de 1972 et ses conséquences au Burundi”

Ci-dessous:Madame Pamella Mubeza dans sa communication intitulée “La résilience féminine dans le conflit burundais”



samedi, avril 27, 2019

INVITATION À LA 47E COMMÉMORATION DU GÉNOCIDE DES TUTSI DU BURUNDI DE 1972

Mesdames, Messieurs,

À l’occasion de la 47e commémoration du 29 avril 1972, date du début du génocide des Tutsi du Burundi perpétré par l’organisation UBU,

l’Associaton de lutte contre le génocide AC Génocide Canada, en collaboration avec des chercheurs de York University et Saint Paul University, organise le samedi 4 mai 2019 une conférence publique sur :

LE GENOCIDE DES TUTSI BURUNDAIS EN 1972 : UN CRIME IMPUNI AUX CONSEQUENCES TOUJOURS RESSENTIES.

Le conférence se tiendra à la St Paul University (Ottawa, Ontario), Ecole d'Etudes de Conflits, 223 Main St, Ottawa, ON K1S 1C4 dans la salle G104, et débutera à 13h00.

À vous tous qui voulez avoir la vérité sur cette date sombre,

Aux partisans du Plus-Jamais-Ça ,

Nous souhaitons la bienvenue.


Pour l'AC GENOCIDE CANADA,

Emmanuel Nkurunziza,

Secrétaire.

vendredi, mars 01, 2019

DECLARATION A L'OCCASION DE LA CONFERENCE ANNONCEE POUR LE 02 MARS PAR LE COLLECTIF DE 1972


                    ASSOCIATION DE LUTTE CONTRE LE GÉNOCIDE
                                              “AC GÉNOCIDE CANADA


                                                         DÉCLARATION

L’Association de lute contre le Génocide AC GÉNOCIDE CANADA suit avec attention l’évolution grandissante du négationnisme et du révisionnisme véhiculés par le “Collectif des Survivants et Victimes du Génocide Hutu de 1972 (Avant et Après) au Burundi” (ci-après, "le Collectif de 1972") depuis son lancement en 2014.

AC GÉNOCIDE CANADA tient à rappeler que depuis le 26 avril 2017, le Collectif de 1972  a signé avec le Gouvernement du Burundi une Convention de Coopération aux termes de laquelle il exécute certains programmes gouvernementaux. 

AC GÉNOCIDE CANADA est particulièrement préoccupée par le travestissement par le Collectif de 1972 de la tragédie de 1972 dont les meurtres de masse visaient l’annihilation du peuple tutsi mais pour laquelle cette association présente les victimes comme étant les bourreaux et vice-versa. 

AC GÉNOCIDE CANADA a noté que le 20 août 2018, le Collectif de 1972 a annoncé qu’elle organiserait une conférence sur la tragédie de 1972 le 02 mars 2019 à Ottawa; que l’affiche sortie à cette occasion incite à la haine contre le groupe social Tutsi et particulièrement contre son sous-groupe Hima dont il cite nommément un certain nombre de personnalités en les accusant des meurtres de masse survenus au Burundi dans le passé.

AC GÉNOCIDE CANADA constate que le Collectif de 1972 a publié des mises à jour sur la préparation de la conférence ci-haut mentionnée et qui consistent en une révision du thème et une omission du lieu de l’événement qui reste tu moins de 24 heures avant l’échéance; que les incitations à la haine contre les Tutsi-Hima par contre restent présentes en dépit du retrait tactique des noms des personnalités citées dans l’affiche de depart.

Compte tenu de tous ces faits:

AC GÉNOCIDE CANADA interpelle les autorités canadiennes face aux actes répréhensibles que le Collectif a déjà posés, notamment:
(a) avoir intentionnellement induit en erreur la police montréalaise en amenant ses éléments déployés sur le site de la conférence organisée par le Collectif de 1972 le 3 mai 2014 à Montréal ” à chasser des lieux certains participants pour le seul motif que ce sont des Tutsi;
(b) avoir publié des mensonges en diffusant des invitations affirmant que la conférence du 03 mai 2014 à Montréal  était publique tout en sachant qu’il en interdirait l’accès aux Tutsi  
(c) avoir délibérément déformé l’identité de certains leaders du mouvement anti-génocide et diffusé de fausses généalogies afin de placer dans la ligne de mire des services secrets burundais dont le palmares particulièrement violent et arbitraire est mondialement connu.
 
AC GÉNOCIDE CANADA attire l’attention de tous les partenaires du Collectif de 1972 sur le risque évident d’être embarqué par cette association dans ses projets potentiellement criminels.

AC GÉNOCIDE CANADA invite les médias canadiens à ne pas servir de relais au racisme et au négationnisme véhiculés par le Collectif de 1972  dans ses publications sur les Tutsi, surtout les Hima qu’il étiquette de qualificatifs calomnieux.

AC GÉNOCIDE CANADA exhorte les Burundais à rester vigilants pour dénoncer l’incitation à la haine raciale ou ethnique, la négation et l’apologie du crime de genocide, surtout quand les auteurs les appellent “lutte politique” ou quand ils les dissimulent dans la recherche de justice comme le fait le Collectif de 1972.


                                                                   Toronto, le 28 février 2019.
                                                                   Pour AC Genocide Canada,
                                                                   Emmanuel Nkurunziza,
                                                                   Secrétaire.