vendredi, janvier 27, 2006

LES TERRORISTES S’EQUIVALENT



La journée du 26 janvier 2006 a été marquée par les législatives palestiniennes remportées par le Hamas, ce groupe exclu du processus de paix et des consultations de 1996 car accusé de pratiquer le terrorisme. A l’annonce de la victoire du Hamas, les réactions fusent des quatre coins du monde, reflétant tantôt l’hostilité, tantôt la précaution, parfois des suggestions teintées d’avertissements.
Ainsi, le numéro un mondial, le Secrétaire Général de l’ONU, Kofi Annan, trouve que tout groupe souhaitant participer au processus démocratique devrait déposer les armes. Il continue en disant que participer à un gouvernent et siéger au parlement tout en entretenant une milice sont deux choses très contradictoires. Quant au numéro un américain, George Bush, il a fait savoir qu’il refuserait de discuter avec le Hamas tant que ce dernier ne renoncera pas à la destruction d’Israël. C’est presque le même appel pour le numéro trois des américains, à savoir la Secrétaire d’Etat Condoleeza Rice, qui a émis le souhait de voir le Hamas renoncer à la violence et se départir du terrorisme une fois pour toutes. Le Premier Ministre Canadien nouvellement élu, Stephen Harper, déclare lui qu’il ne reconnaîtra pas le Hamas aussi longtemps qu’il supportera le terrorisme, là où le Président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a estimé que cette victoire serait «très négative».
Comme pour conclure en rappelant aux grands (mais aussi aux moins grands) du monde la part qui leur revient dans la lutte contre le terrorisme, Israël a, par la voie de son Ministre des Affaires Etrangères, souligné qu’il incombe aux dirigeants du monde de dire qu'il n'y aura aucune compréhension envers un processus qui signifierait la mise en place d'un gouvernement terroriste.

Voilà des paroles que les burundais meurtris par les hordes génocidaires du CNDD-FDD auraient souhaité entendre à propos de leur pays, eux qui, depuis 1997 à San Egidio en Italie, se sont vus imposés des terroristes-génocidaires comme partenaires politiques. C’est un fait bien connu, en effet, que le CNDD-FDD (de même que son père biologique le FRODEBU) n’est pas moins terroriste que le Hamas. Si le Hamas est responsable d'une soixantaine d'attentats suicides depuis le début de la seconde Intifada en 2000, ce nombre serait insignifiant si on le comparait aux victimes du CNDD-FDD qui, en juin 1996 à Bugendana, a massacré en une seule nuit 384 personnes (dont des femmes et des enfants de moins d’un an). La campagne appelée “processus de paix” entamée à San Egidio pour se poursuivre à Arusha n’a donc abouti qu’à la remise du pouvoir à un groupe jusqu’aujourd’hui inégalé dans un terrorisme dirigé contre les tutsi et les hutu opposés au génocide de leurs frères tutsi. Là dessus, les rapports de l’ONU S/1996/682 et S/1997/777 sont sans équivoque.

En conlusion, nous rappelons que:

- le terrorisme est à bannir dans le monde entier, que ce soit en Afrique ou en Amérique du Nord, à Bari comme à Bugendana, à Madrid comme à Buta, à Butezi comme à Nairobi, à Londres comme à Teza.

- qu’ils soient moyen-orientaux ou burundais, les terroristes au pouvoir devraient susciter les mêmes émotions.

Et pour toutes ces raisons, nous demandons que de toutes les conditions posées par les dirigeants mondiaux pour le Hamas, s’appliquent au CNDD-FDD et à ses semblables du FNL-PALIPEHUTU et du FRODEBU

1 commentaire:

Camusoma a dit…

La communauté internationale a sacrifiée les Tutsis du Burundi.Et la communauté tutsie n,a pas mieux fait pour porter à la connaissance de la communauté internationale du danger qui guette les Tutsis car Certains Tutsis ont trempé dans cette extermination des Tutsis.Il appartient plus aux Tutsis de sensibiliser la communauté int notamment la Diaspora tutsie, par le truchement de la presse occidentale qui ne connait presque pas le Burundi.Pour ce, chapeau à Diomede Rutamucero et la Diaspora de lui emboiter le pas en commencant par là où elle habite.