DECLARATION D'AC GENOCIDE CANADA A L'OCCASION DE LA COMMEMORATION DU 23EME ANNIVERSAIRE DU GENOCIDE DES TUTSI A NTEGA-MARANGARA
AC-Génocide Canada porte à la connaissance du public qu’elle commémore le 23ème anniversaire du massacre systématique des tutsi perpetré par le groupe terroriste PALIPEHUTU-FNL à partir de la nuit du 14 au 15 août 1988 dans deux communes du Nord-Est du Burundi, Ntega et Marangara.
AC-Génocide Canada se joint à tous ceux qui ont en horreur le crime de génocide qui reste impuni au Burundi, pour exprimer toute sa sympathie aux rescapés de ce massacre et à leurs familles.
1. AC-Génocide Canada compatit par la même occasion avec les réfugiés tutsis congolais banyamulenges rescapés du massacre perpétré par le même groupe terroriste PALIPEHUTU-FNL dans la nuit du 13 au 14 août 2004 à Gatumba.
2. AC-Génocide Canada rappelle à la communauté internationale, en particulier à l’Organisation des nations Unies,
- Que le CNDD-FDD actuellement au pouvoir au Burundi, le PALIPEHUTU-FNL et les ex-FAR responsable du crime de génocide au Rwanda en 1994, ont signé un accord de coopération par laquelle ils s’engageaient à s’attaquer à tous les membres de l’ethnie tutsi au Burundi puis au Rwanda le 21 mai 1995 à Bukavu, Zaire (Rapport S/1998/777, paragraphes 46 et suivants, pages 10, 20-23);
- Que ces accords, de même que les actes que le CNDD-FDD et le PALIPEHUTU-FNL ont posé dans cet esprit, violent la Convention pour la Prévention et la Répression du Crime de Génocide et que de ce fait, l’ONU devrait, en tant que garant du plus jamais ca, ôter toute légitimité à leurs auteurs au lieu de les reconnaître comme dirigeants d’un pays membre;
- Que les Accords de Lusaka signés sous l’égide de l’ONU recommandent le désarmement et le démantèlement de touts ces groupes reconnus à juste titre comme étant des forces négatives (Annex A, chapitre 9, point 9.1)
3. AC-Génocide Canada reste très préoccupé par la présence à la tête du Burundi :
- d’une organisation qui est accusé de génocide et qui a massacré impunément des fonctionnaires de l’Organisation des Nations Unies;
- d’un gouvernement dirigé par une personnalité ayant été condamné a la plus haute peine pour un crime de droit international, et dont le palmarès en matière de préservation des droits humains rime avec des arrestations arbitraires et des assassinats ciblés dont les suspects ne sont presque jamais inquiétés
4. AC Génocide Canada demande à l’ONU de constater qu’à moins d’être juge et partie, le CNDD-FDD, qui est accusé de génocide, ne peut pas nommer des juges pour enquêter sur ses propres crimes; elle donne pour exemple le cas des 670 présumés génocidaires poursuivis par la justice rwandaise mais qui circulent toujours librement au Burundi trois ans après que les autorités eurent été régulièrement saisis.
POUR TOUTES CES RAISONS
5. AC-Génocide Canada demande à l’Organisation des Nations Unies que conformément aux recommandations du Rapport S/1996/682 (paragraphe 496) il soit mis sur pied un Tribunal Pénal International pour le Burundi pour juger les auteurs du génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.
Fait à Toronto, le 15 aout 2011
Emmanuel Nkurunziza
Secrétaire de l’Antenne Régionale de Toronto
AC-Génocide Canada se joint à tous ceux qui ont en horreur le crime de génocide qui reste impuni au Burundi, pour exprimer toute sa sympathie aux rescapés de ce massacre et à leurs familles.
1. AC-Génocide Canada compatit par la même occasion avec les réfugiés tutsis congolais banyamulenges rescapés du massacre perpétré par le même groupe terroriste PALIPEHUTU-FNL dans la nuit du 13 au 14 août 2004 à Gatumba.
2. AC-Génocide Canada rappelle à la communauté internationale, en particulier à l’Organisation des nations Unies,
- Que le CNDD-FDD actuellement au pouvoir au Burundi, le PALIPEHUTU-FNL et les ex-FAR responsable du crime de génocide au Rwanda en 1994, ont signé un accord de coopération par laquelle ils s’engageaient à s’attaquer à tous les membres de l’ethnie tutsi au Burundi puis au Rwanda le 21 mai 1995 à Bukavu, Zaire (Rapport S/1998/777, paragraphes 46 et suivants, pages 10, 20-23);
- Que ces accords, de même que les actes que le CNDD-FDD et le PALIPEHUTU-FNL ont posé dans cet esprit, violent la Convention pour la Prévention et la Répression du Crime de Génocide et que de ce fait, l’ONU devrait, en tant que garant du plus jamais ca, ôter toute légitimité à leurs auteurs au lieu de les reconnaître comme dirigeants d’un pays membre;
- Que les Accords de Lusaka signés sous l’égide de l’ONU recommandent le désarmement et le démantèlement de touts ces groupes reconnus à juste titre comme étant des forces négatives (Annex A, chapitre 9, point 9.1)
3. AC-Génocide Canada reste très préoccupé par la présence à la tête du Burundi :
- d’une organisation qui est accusé de génocide et qui a massacré impunément des fonctionnaires de l’Organisation des Nations Unies;
- d’un gouvernement dirigé par une personnalité ayant été condamné a la plus haute peine pour un crime de droit international, et dont le palmarès en matière de préservation des droits humains rime avec des arrestations arbitraires et des assassinats ciblés dont les suspects ne sont presque jamais inquiétés
4. AC Génocide Canada demande à l’ONU de constater qu’à moins d’être juge et partie, le CNDD-FDD, qui est accusé de génocide, ne peut pas nommer des juges pour enquêter sur ses propres crimes; elle donne pour exemple le cas des 670 présumés génocidaires poursuivis par la justice rwandaise mais qui circulent toujours librement au Burundi trois ans après que les autorités eurent été régulièrement saisis.
POUR TOUTES CES RAISONS
5. AC-Génocide Canada demande à l’Organisation des Nations Unies que conformément aux recommandations du Rapport S/1996/682 (paragraphe 496) il soit mis sur pied un Tribunal Pénal International pour le Burundi pour juger les auteurs du génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre.
Fait à Toronto, le 15 aout 2011
Emmanuel Nkurunziza
Secrétaire de l’Antenne Régionale de Toronto
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