La conférence intitulée "Témoignages et archives pour contrer la montée du négationnisme" organisée ce 30 avril 2011 a permis aux participants de découvrir qu'il existe bien de documents très peu connus du grand public, alors qu'ils jettent beaucoup du lumière sur le génocide commis contre les tutsi en 1972 par l’organisation UBU, ainsi que perpetré par le CNDD-FDD à Buta le 30 avril 1997. Il a également été question de fustiger la montée du négationnisme parmi les burundais de Toronto. Voici ci-dessous quelques documents
I. Le premier lot concerne les mensonges largement répandus sur la responsabilité globale du parti UPRONA dans les massacres du printemps 1972. Comme en témoigne ces correspondances que Monsieur Mworoha, alors Secrétaire Général de la JRR de ,a adressée aux autorités, un des trois organes du parti au pouvoir a interpellé les plus hautes autorités militaires et politiques au plus fort de la crise, les mettant en garde contre les crimes qui se commettaient.
I. Le premier lot concerne les mensonges largement répandus sur la responsabilité globale du parti UPRONA dans les massacres du printemps 1972. Comme en témoigne ces correspondances que Monsieur Mworoha, alors Secrétaire Général de la JRR de ,a adressée aux autorités, un des trois organes du parti au pouvoir a interpellé les plus hautes autorités militaires et politiques au plus fort de la crise, les mettant en garde contre les crimes qui se commettaient.
Lettre du 15 mai 1972 au Procureur de la République, au Gouverneur de Bujumbura et au Commandant du District.
Voyant que les autorités contactées tardaient à répondre à sa demande, le Secrétaire Général de la JRR s'adressa alors au Président de la République lui-même par une correspondance datée du 23 mai 1972 :
II. Par rapport la préparation de ce génocide, on a discuté de la symbolique de la République du Soleil, le code qu'utilisait l'organisation UBU pour désigner un "Burundi sans les tutsi." Les participants ont aussi parlé de l'appel au génocide lancé par l'Organisation UBU (Umugambwe w'Abakozi b'Uburundi ou parti des travailleurs du Burundi), appel qui ne laisse aucun équivoque quant à l'intention de ces criminels: il exorte les 'vaillants militants' de l'UBU à exterminer tous les tutsi sans en épargner un seul, à éventrer les femmes enceintes afin de s'assurer que meme les foetus sont tués... (ce document de la honte est en haut de cette page).
On a rappelé que son motif du soleil levant; que c'est ainsi qu'on avait produit une pièce de monnaie d'un franc frappé de ce motif. Les plus audacieux des partisans de l'UBU avaient fait fabriquer des portails marqués d'un soleil levant.
On a rappelé que son motif du soleil levant; que c'est ainsi qu'on avait produit une pièce de monnaie d'un franc frappé de ce motif. Les plus audacieux des partisans de l'UBU avaient fait fabriquer des portails marqués d'un soleil levant.
Certaines formations politiques agréées au Burundi depuis le rétablissement du multipartisme, arborent cette symbolique de la République du Soleil. C'est le cas du FRODEBU, du FROLINA, du PL et du RPB.
III. Au sujet du génocide commis contre les séminaristes de Buta par le CNDD-FDD, la conférence est revenue sur la plainte déposée par l'Eglise Catholique du Burundi contre cette organisation terroriste, plainte qui est restée sans suite.
IV. S'agissant de la montée du négationnisme dans la ville de Toronto, les participants ont recu des éclaircissemnts sur les mensonges diffusés par Frédéric Nzeyimana dans sa campagne de désinformation sur le génocide commis contre les tutsi du Burundi. Le constat général a été que Frédéric Nzeyimana alterne l'usage de faux et la calomnie, tous des actes repréhensibles. Ci-dessous la réponse officielle aux mensonges de Frédéric Nzeyimana.
COMMUNIQUE RELATIF A LA NOTE DE FREDERIC NZEYIMANA SUR MA CONFERENCE DE CE SAMEDI 30 AVRIL 2011
1.Le présent communiqué a pour objet d’éclairer le public sur la note émise par Frédéric Nzeyimana suite à l’annonce de ma conférence « Témoignages et archives pour contenir le génocide » de ce samedi 30 avril 2011. Ladite note contient des mensonges gravissimes sur ma personne, ma famille, l’association AC GÉNOCIDE CANADA et le groupe social tutsi.
2.Comme la communauté burundo-canadienne de la région de Toronto connait deux individus répondant au nom de Frédéric Nzeyimana, il importe de lever l’équivoque sur l’identité de l’auteur de la note : Nzeyimana Frédéric, fils de Patrice Ndimbane, né au Burundi dans l’actuelle province de Rutana, résident actuellement à Scarborough.
3.Je n’ai jamais tenu et je ne tiendrai jamais de « conférence ravivant les haines interethniques entre Hutu et Tutsi du Burundi », que ce soit à Toronto, dans le cadre d’AC GÉNOCIDE CANADA ou à titre personnel. Le titre de ma conférence est sans équivoque.
4,La conférence que je vais animer ce samedi 30 avril 2011 ne porte pas sur le "Double génocide des Tutsi du Burundi." Il y a en effet une différence de taille entre « double commémoration » et « double génocide »; le premier est destiné à combattre le génocide en veillant contre le négationnisme, là où le deuxième cherche à occulter un autre génocide dûment établi par une commission internationale d’enquête.
5.J’invite ceux à qui Frédéric Nzeyimana à demandé d’aller « assister à la façon dont un Tutsi renverse les faits », à venir apprécier eux-mêmes l’approche que je propose dans le traitement des archives et des témoignages sur le génocide. Au lieu de se laisser abuser par la note mensongère de Frédéric Nzeyimana, ils pourront se rendre compte que ce n’est pas en tant que tutsi que je vais animer la conférence; mais en ma double qualité de membre d’une organisation luttant contre le génocide et de chercheur sur la subjectivité dans le discours politique et le témoignage sur le génocide, que j’ai choisi ce thème.
6.Nzeyimana Frédéric entretient délibérément le flou sur la personnalité juridique de mon association. AC GÉNOCIDE CANADA n’est pas une organisation burundaise. C’est un organisme de droit canadien qui a été agréé le 04 octobre 2002 sous le numéro matricule1161070645. C’est à ce titre qu’elle échange avec les autorités canadiennes au plus haut niveau.
7,Il est important de noter qu’au lieu de s’adresser aux burundais de la région de Toronto et qui sont qoncernés au premier chef par la conférence, Monsieur Frédéric Nzeyimana adresse sa note aux membres de la « communauté zaïroise». Bien plus, si la note est destinée aux ressortissants des pays limitrophes qui ont vu un flux de refugiés suite au génocide ayant frappé les tutsi du Burundi, c’est aux congolais et non à la communauté zairoise qu’il faudrait adresser l’invitation, étant donné qu’il y a plus de 14 ans que la Republique du Zaire à fait place à la République Démocratique du Congo.
8.Frédéric Nzeyimana sait-il très bien que parler de « régime Tutsi Micombero » n’est pas correct. Il en est de même quand il écrit que ma conférence porte sur la « commémoration du génocide de Tutsi par les Hutu en 1972 ». Frédéric Nzeyimana fait endosser à tout un groupe social des crimes qui sont imputables à un président et à son équipe, car au Burundi comme ailleurs, un groupe social n’est jamais responsable d’un acte : le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité qui ont endeuillé le Burundi ont été commis par des individus et des organisations, pas par un groupe social quelconque.
9.La globalisation que cultive Monsieur Nzeyimana Frédéric peut avoir des conséquences graves pour les membres du groupe social tutsi. Qu’on se rappelle de la torture qui a été infligée à l’ancien Vice-président Alphonse-Marie Kadege par les services secrets burundais. Les tortionnaires ont dit à Kadege qu’il était en train de répondre des « crimes » qu’il aurait commis au Burundi en 1972, alors que le supplicié se trouvait aux études en Belgique.
10.J’attire l’attention du public sur les différences considérables qu’il y’a entre la version anglaise et la version française de la note de Monsieur Frédéric Nzeyimana. Dans la version anglaise, il attribue le meurtre de milliers de Hutu à toute l’ethnie tutsi. En outre, a la fin de la note en anglais il ajoute des informations qui n’ont rien à voir avec la conférence. Frédéric Nzeyimana simule une erreur destinée à son tour à camoufler les différences de fond qu’il y a entre les deux versions.
11.Frédéric Nzeyimana se rabat délibérément sur google pour les sources qu’il présente par ailleurs d emaniere incompletes (il ne donne ni la date d’affichage du document, ni celle de sa récupération par l’utilisateur). Sans nier l’importance de ce moteur de recherche google, on remarque que le choix de google vise à leurrer ceux des destinataires de sa note qui n’auraient pas le temps de consulter d’autres auteurs moins biaisés
12.Je ne suis pas le gendre de Monsieur Arthémon Simbananiye, contrairement à ce qu’écrit Monsieur Frédéric Nzeyimana. En tant que burundais, jouissant de surcroit d’une formation en anthropologie, Monsieur Nzeyimana sait pertinemment que l’anthroponyme Simbananiye est assez répandu au Burundi, que de ce fait, il n’y a pas que l’ex-Ministre a voir porté ce nom; il est sans ignorer l'importance de la précision dans l'identification et dans la description des liens matrimoniaux. Cette deformation de la généalogie ascendante de mon épouse ne vise qu’à me lier le plus proche de cet-ex-Ministre de la Première Republique et enfin, m’exposer à la vindicte populaire.
[Signé]
Emmanuel Nkurunziza
Toronto, Ontario
Canada
Le 29 avril 2011
2.Comme la communauté burundo-canadienne de la région de Toronto connait deux individus répondant au nom de Frédéric Nzeyimana, il importe de lever l’équivoque sur l’identité de l’auteur de la note : Nzeyimana Frédéric, fils de Patrice Ndimbane, né au Burundi dans l’actuelle province de Rutana, résident actuellement à Scarborough.
3.Je n’ai jamais tenu et je ne tiendrai jamais de « conférence ravivant les haines interethniques entre Hutu et Tutsi du Burundi », que ce soit à Toronto, dans le cadre d’AC GÉNOCIDE CANADA ou à titre personnel. Le titre de ma conférence est sans équivoque.
4,La conférence que je vais animer ce samedi 30 avril 2011 ne porte pas sur le "Double génocide des Tutsi du Burundi." Il y a en effet une différence de taille entre « double commémoration » et « double génocide »; le premier est destiné à combattre le génocide en veillant contre le négationnisme, là où le deuxième cherche à occulter un autre génocide dûment établi par une commission internationale d’enquête.
5.J’invite ceux à qui Frédéric Nzeyimana à demandé d’aller « assister à la façon dont un Tutsi renverse les faits », à venir apprécier eux-mêmes l’approche que je propose dans le traitement des archives et des témoignages sur le génocide. Au lieu de se laisser abuser par la note mensongère de Frédéric Nzeyimana, ils pourront se rendre compte que ce n’est pas en tant que tutsi que je vais animer la conférence; mais en ma double qualité de membre d’une organisation luttant contre le génocide et de chercheur sur la subjectivité dans le discours politique et le témoignage sur le génocide, que j’ai choisi ce thème.
6.Nzeyimana Frédéric entretient délibérément le flou sur la personnalité juridique de mon association. AC GÉNOCIDE CANADA n’est pas une organisation burundaise. C’est un organisme de droit canadien qui a été agréé le 04 octobre 2002 sous le numéro matricule1161070645. C’est à ce titre qu’elle échange avec les autorités canadiennes au plus haut niveau.
7,Il est important de noter qu’au lieu de s’adresser aux burundais de la région de Toronto et qui sont qoncernés au premier chef par la conférence, Monsieur Frédéric Nzeyimana adresse sa note aux membres de la « communauté zaïroise». Bien plus, si la note est destinée aux ressortissants des pays limitrophes qui ont vu un flux de refugiés suite au génocide ayant frappé les tutsi du Burundi, c’est aux congolais et non à la communauté zairoise qu’il faudrait adresser l’invitation, étant donné qu’il y a plus de 14 ans que la Republique du Zaire à fait place à la République Démocratique du Congo.
8.Frédéric Nzeyimana sait-il très bien que parler de « régime Tutsi Micombero » n’est pas correct. Il en est de même quand il écrit que ma conférence porte sur la « commémoration du génocide de Tutsi par les Hutu en 1972 ». Frédéric Nzeyimana fait endosser à tout un groupe social des crimes qui sont imputables à un président et à son équipe, car au Burundi comme ailleurs, un groupe social n’est jamais responsable d’un acte : le génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité qui ont endeuillé le Burundi ont été commis par des individus et des organisations, pas par un groupe social quelconque.
9.La globalisation que cultive Monsieur Nzeyimana Frédéric peut avoir des conséquences graves pour les membres du groupe social tutsi. Qu’on se rappelle de la torture qui a été infligée à l’ancien Vice-président Alphonse-Marie Kadege par les services secrets burundais. Les tortionnaires ont dit à Kadege qu’il était en train de répondre des « crimes » qu’il aurait commis au Burundi en 1972, alors que le supplicié se trouvait aux études en Belgique.
10.J’attire l’attention du public sur les différences considérables qu’il y’a entre la version anglaise et la version française de la note de Monsieur Frédéric Nzeyimana. Dans la version anglaise, il attribue le meurtre de milliers de Hutu à toute l’ethnie tutsi. En outre, a la fin de la note en anglais il ajoute des informations qui n’ont rien à voir avec la conférence. Frédéric Nzeyimana simule une erreur destinée à son tour à camoufler les différences de fond qu’il y a entre les deux versions.
11.Frédéric Nzeyimana se rabat délibérément sur google pour les sources qu’il présente par ailleurs d emaniere incompletes (il ne donne ni la date d’affichage du document, ni celle de sa récupération par l’utilisateur). Sans nier l’importance de ce moteur de recherche google, on remarque que le choix de google vise à leurrer ceux des destinataires de sa note qui n’auraient pas le temps de consulter d’autres auteurs moins biaisés
12.Je ne suis pas le gendre de Monsieur Arthémon Simbananiye, contrairement à ce qu’écrit Monsieur Frédéric Nzeyimana. En tant que burundais, jouissant de surcroit d’une formation en anthropologie, Monsieur Nzeyimana sait pertinemment que l’anthroponyme Simbananiye est assez répandu au Burundi, que de ce fait, il n’y a pas que l’ex-Ministre a voir porté ce nom; il est sans ignorer l'importance de la précision dans l'identification et dans la description des liens matrimoniaux. Cette deformation de la généalogie ascendante de mon épouse ne vise qu’à me lier le plus proche de cet-ex-Ministre de la Première Republique et enfin, m’exposer à la vindicte populaire.
[Signé]
Emmanuel Nkurunziza
Toronto, Ontario
Canada
Le 29 avril 2011
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