IL Y A 20 ANS, pour la troisième fois en moins de deux décennies, les tutsi du Burundi étaient victimes de massacres systématiques. Le crime d'octobre 1993 fut l’oeuvre du parti FRODEBU qui était alors au pouvoir et qui prit pour prétexte du déclenchement du génocide l'assassinat du Président de la République par des militaires putschistes.
En date du 25 juillet 1996, une Commission Internationale d’Enquete mise sur pieds par l’Organisation des Nations Unies, conclut que
La Commission estime que les éléments de preuve dont elle dispose suffisent à établir que des actes de génocide ont été perpétrés au Burundi contre la minorité tutsie le 21 octobre 1993 et les jours suivants à l'instigation et avec la participation de certains militants et responsables hutus du FRODEBU, y compris au niveau des communes" et que "Le FRODEBU avait planifié à l'avance une riposte face à l'éventualité bien réelle d'un coup d'État de l'armée, que cette riposte consistait notamment à barrer les routes et à armer les Hutus, à prendre en otages des hommes et des jeunes hommes tutsis et que ce plan avait été connu d'avance de certains membres locaux du FRODEBU occupant des postes de responsabilité, y compris au niveau des communes. (Rapport des Nations Unies S/1996/682, paragraphes 483 et 485)
A l’occasion de cette commémoration,
AC-Génocide Canada s'associe aux rescapés du génocide d'octobre 1993 et leur réitère son soutien indéfectible.
AC-Génocide Canada rend un vibrant hommage à l'association AC GENOCIDE CIRIMOSO et aux autres burundais qui bravent l'oppression du régime en place, pour entretenir la mémoire vigilante contre le génocide.
AC-Génocide Canada s'indigne que les auteurs de ce crime inamnistiable, jouissent toujours de l'impunité institutionnalisée au Burundi dans le cadre de l'amnistie que ces criminels se sont accordé mutuellement lors des négociations tenues entre eux-mêmes sans la moindre représentation des victimes.
AC-Génocide Canada considère que 20 ans après le forfait, il est plus que temps que tous les génocidaires identifiés par la Commission d'Enquête Internationale établie par l’Organisation des Nations Unies, soient traduites en justice par un Tribunal International, conformément aux recommandations du Rapport d'enquête (S/1996/682, paragraphe 496).
AC-Génocide Canada demande aux Nations Unies d'appliquer à la milice CNDD-FDD mise sur pieds par le Bureau Politique du FRODEBU en novembre 1993, pour exécuter le génocide des tutsi, le traitement réservé naguère aux organisations du genre, à savoir, le démantèlement et le banissement total. AC-Génocide Canada rappelle qu''après le génocide de 1993, le CNDD-FDD a formellement signé le 22 mai 1995 à Bukavu (RDC), avec les autres forces génocidaires dont les ex-FAR et les miliciens Interahamwe, une entente dont l'objectif déclaré est de poursuivre le génocide contre les tutsi d'abord au Burundi et ensuite au Rwanda.
AC-Génocide Canada exige des partenaires du Burundi, en particulier du Canada et des pays de la sous-région des Grands Lacs est-africains, de cesser le double langage qui consiste à déclarer inacceptables sur leur territoire les organisations terroristes et génocidaires, alors que d’autre part, ils font des organisations et des individus déjà identifiés comme auteurs du génocide des tutsi du Burundi, leurs principaux interlocuteurs.
Fait à Toronto, le 21 octobre 2013
Pour AC-Génocide Canada,
Emmanuel Nkurunziza
En date du 25 juillet 1996, une Commission Internationale d’Enquete mise sur pieds par l’Organisation des Nations Unies, conclut que
La Commission estime que les éléments de preuve dont elle dispose suffisent à établir que des actes de génocide ont été perpétrés au Burundi contre la minorité tutsie le 21 octobre 1993 et les jours suivants à l'instigation et avec la participation de certains militants et responsables hutus du FRODEBU, y compris au niveau des communes" et que "Le FRODEBU avait planifié à l'avance une riposte face à l'éventualité bien réelle d'un coup d'État de l'armée, que cette riposte consistait notamment à barrer les routes et à armer les Hutus, à prendre en otages des hommes et des jeunes hommes tutsis et que ce plan avait été connu d'avance de certains membres locaux du FRODEBU occupant des postes de responsabilité, y compris au niveau des communes. (Rapport des Nations Unies S/1996/682, paragraphes 483 et 485)
A l’occasion de cette commémoration,
AC-Génocide Canada s'associe aux rescapés du génocide d'octobre 1993 et leur réitère son soutien indéfectible.
AC-Génocide Canada rend un vibrant hommage à l'association AC GENOCIDE CIRIMOSO et aux autres burundais qui bravent l'oppression du régime en place, pour entretenir la mémoire vigilante contre le génocide.
AC-Génocide Canada s'indigne que les auteurs de ce crime inamnistiable, jouissent toujours de l'impunité institutionnalisée au Burundi dans le cadre de l'amnistie que ces criminels se sont accordé mutuellement lors des négociations tenues entre eux-mêmes sans la moindre représentation des victimes.
AC-Génocide Canada considère que 20 ans après le forfait, il est plus que temps que tous les génocidaires identifiés par la Commission d'Enquête Internationale établie par l’Organisation des Nations Unies, soient traduites en justice par un Tribunal International, conformément aux recommandations du Rapport d'enquête (S/1996/682, paragraphe 496).
AC-Génocide Canada demande aux Nations Unies d'appliquer à la milice CNDD-FDD mise sur pieds par le Bureau Politique du FRODEBU en novembre 1993, pour exécuter le génocide des tutsi, le traitement réservé naguère aux organisations du genre, à savoir, le démantèlement et le banissement total. AC-Génocide Canada rappelle qu''après le génocide de 1993, le CNDD-FDD a formellement signé le 22 mai 1995 à Bukavu (RDC), avec les autres forces génocidaires dont les ex-FAR et les miliciens Interahamwe, une entente dont l'objectif déclaré est de poursuivre le génocide contre les tutsi d'abord au Burundi et ensuite au Rwanda.
AC-Génocide Canada exige des partenaires du Burundi, en particulier du Canada et des pays de la sous-région des Grands Lacs est-africains, de cesser le double langage qui consiste à déclarer inacceptables sur leur territoire les organisations terroristes et génocidaires, alors que d’autre part, ils font des organisations et des individus déjà identifiés comme auteurs du génocide des tutsi du Burundi, leurs principaux interlocuteurs.
Fait à Toronto, le 21 octobre 2013
Pour AC-Génocide Canada,
Emmanuel Nkurunziza
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